La série Resident Evil, adaptée du jeu vidéo éponyme, a été mise en ligne le 14 juillet dernier par Netflix. Mais la critique et les fans ne cessent de souligner ses nombreux défauts.
Un constat qui met (presque) tout le monde d’accord
« La pire adaptation possible pour la série Netflix« , « la série déjà morte, mais qui ne le sait pas encore« , « monstrueusement nulle« , « un ratage colossal« … C’est en ces termes que la critique et les fans évoquent l’adaptation du jeu vidéo Resident Evil par Netflix. Les sites et agrégateurs de critiques témoignent aussi de leur déception. Selon Rotten Tomatoes par exemple, la série n’a reçu que 49% d’approbation par la presse et 26% d’approbation par le public. Son score moyen n’est que de 1,8 sur 5 pour le moment.
Selon Benjamin Fau du Point, « à la frontière, certes ténue entre nanar et navet, la dernière série Netflix tirée de la franchise de jeux vidéo éponyme rate toutes les cibles possibles« . Si certains ont souligné le caractère fidèle de cette adaptation, beaucoup ont insisté sur ses défauts. Pierre Langlais de Télérama écrit par exemple que « la franchise de jeux vidéo, déjà maltraitée au cinéma, ne fait pas mieux avec une série B sans originalité, médiocrement produite et incarnée.«
Un univers beaucoup représenté au cinéma
Sortie le 14 juillet dernier, la série Resident Evil compte huit épisodes et est la première adaptation du jeu vidéo en série télévisée. Le cinéma quant à lui avait déjà repris cet univers, notamment avec la série de 6 films de Paul W.S Anderson, Alexander Witt et Russell Mulcahy ou encore le reboot de Johannes Roberts sorti en 2021.
Concernant la nouvelle adaptation de Netflix créée par Andrew Dabb, cette dernière présente une action divisée en deux timelines. La première est un présent apocalyptique en 2036 et la deuxième a lieu en 2022, peu de temps avant la fin du monde. L’action prend place dans la ville de « New Raccoon City » où les jeunes Jade et Billie découvrent leur nouvelle vie. Leur père, Albert, doit de son côté trouver une solution pour contrôler le virus T, qui transforme les hommes en zombies.