Richard Donald Schwartzberg, dit Richard Donner, nous a quittés ce lundi 5 juillet à l’âge de 91 ans. Il avait notamment réalisé Superman en 1978, un des plus gros succès de l’histoire du cinéma.
Réalisateur et producteur américain phare, Richard Donner disparaît à l’âge de 91 ans. Il laisse derrière lui d’immenses succès et aura marqué pour toujours l’histoire du cinéma. La cause n’a pas encore été dévoilée. Réalisateur de La Malédiction (1976), Superman (1978) ou encore L’Arme fatale (1987), Richard Donner a marqué de sa patte le cinéma américain.
Né le 24 avril 1930 à New York, Richard Donald Schwartzberg suit des cours de théâtre avec le rêve en tête de devenir acteur. C’est dans ce sens qu’il opte pour le pseudonyme de Richard Donner. A cause de débuts mitigés, il se dirige vers la réalisation.
Une vie de succès
Il accède à la célébrité en 1976 avec La Malédiction, son premier film en tant que réalisateur. C’est ensuite que tout s’accélère. Il réalise Superman, qui va révolutionner le cinéma hollywoodien et mondial. Avec un budget de 500 000 dollars, il contribue à placer les films de super-héros au devant de la scène.
S’en suivent des succès. Le Jouet, avec Richard Pryor, en 1982. Puis, en 1985, Les Goonies, et Ladyhawke, la femme de la nuit. En 1987, il lance la saga L’Arme fatale, devenu un grand classique. Son dernier film a été réalisé en 2006, il s’agit de 16 bloc.
Malgré toutes ces réussites, Richard Donner n’aura jamais obtenu d’Oscar.
L’hommage d’une seule voix du monde du cinéma
Cette disparition a ému beaucoup de monde, proches du monde du cinéma ou non. Ce lundi, les réseaux sociaux étaient abondamment remplis de mots pour Richard Donner. A commencer par l’immense Steven Spielberg. « C’était un enfant. Tout le cœur. Tout le temps. Je n’arrive pas à croire qu’il est parti, mais son rire rauque et chaleureux restera toujours avec moi. » écrit-il sur Twitter.
L’acteur et réalisateur Sean Astin, qui a notamment joué dans les Goonies, a aussi laissé un grand hommage à Richard Donner. « Il attirait l’attention et riait comme aucun homme n’avait jamais ri auparavant. Dick était tellement drôle. Ce que j’ai perçu en lui, en tant qu’enfant de 12 ans, c’est qu’il se souciait des autres. J’aime à quel point il se souciait des autres.«