À cinq mois de la Route du Rhum qui partira de la cité corsaire de Saint Malo, À cette occasion, Loïc luttera non pas pour la victoire, mais afin de régater comme Mike Birch, vainqueur de l’édition en 1978.
« C’est la première course que je suis sûr de ne pas gagner. Ça fait un bien fou ! J’aime bien retrouver ces sensations ancestrales », glisse Loïc Peyron au journal L’Équipe.
En novembre, le navigateur sera de retour à la barre d’un trois coques de 12 mètres de long. Il s’agira du n°2 de la serie des acapella. Le Nantais remettra les voiles en compagnie du petit frère du multi-coques légendaire de Mike Birch, .
Loïc poursuit : « Ça fait longtemps que ça me trotte dans la tête de faire une transat à la manière de l’époque ». Comprendre, naviguer sans GPS, ni fichier météo, laissant la part belle à l’incertitude des flots atlantiques.
Et c’est non sans mal, après plusieurs mois de recherches, que le skippeur retrouve la trace du cadet de l’Olympus Photo. Depuis 34 ans ses propriétaires successifs l’on entretenu avec le plus grand soin.
Le trimaran de douze mètres est désormais en chantier chez Multiplast, à Vannes. Birch, aujourd’hui âgé de 82 ans, deviendrai peut-être le parrain du nouveau navire de Peyron.
Loïc Peyron paraphait sa dernière Route du Rhum, en 2002, sur un abandon pour un problème mécanique. Avec son trimaran, Mike Birch s’était emparé de la victoire en 1978 lors de la première édition. Loïc Peyron serait-t-il superstitieux ?