L’équipe de France de rugby-fauteuil s’est qualifiée hier pour les jeux paralympiques de Rio après avoir battu la Nouvelle-Zélande. Cette bonne nouvelle pour le handisport français est aussi l’occasion de découvrir une discipline méconnue qui requiert une agressivité et une technique spectaculaire.
Hier se tenait le premier tournoi paralympique de qualification de rugby-fauteuil au Gymnase Louis Lumière, dans le 20ème arrondissement de Paris. Le Danemark, l’Allemagne, la Finlande, la Nouvelle-Zélande, les États-Unis et la France étaient en lice pour décrocher une place en finale, synonyme de qualification pour les Jeux Paralympiques de Rio, qui se tiendront du 7 au 19 septembre.
C’est après un match très serré contre la Nouvelle-Zélande, gagné 51-48, que l’équipe de France a pu savourer sa qualification pour ces jeux. Étaient présent des personnalités du rugby à XV comme Thierry Dusautoir et Didier Retière, ainsi que le secrétaire d’état chargé des sports Thierry Braillard. Ce sont les États-Unis, vainqueurs du Danemark en demi-finale, qui ont remporté la finale du tournoi contre nos bleus sur le score de 54 à 45.
Ça y est !!!! L’équipe de France de handi-rugby qualifiée pour les jeux de Rio (victoire 51 à 48) contre les blacks pic.twitter.com/BGdC056TyM
— Thierry Braillard (@Th_Braillard) 21 avril 2016
Un joli mélange
Le rugby-fauteuil, autrement appelé quad-rugby ou wheelchair-rugby, a été inventé au Canada en 1977. Il est, bien évidemment, dérivé du rugby à XV mais est surtout mixé avec du hockey sur glace et du basket-ball. Il se joue avec un ballon de volley et se déroule sur un terrain de basket. La particularité première reste qu’il faut être handicapé moteur en fauteuil roulant pour pouvoir y jouer.
Un match se divise en quatre périodes de huit minutes chacune. Il faut traverser, ou toucher, les lignes du camp adverse an portant la balle pour marquer. Chaque équipe est composée de douze joueurs dont quatre sont sur le terrain et huit sont remplaçants. Les attaquants ont un fauteuil avec parechoc arrondit, tandis que les défenseurs utilisent ceux à pare-choc allongés.
Ces fauteuils sont très sollicités car les attaquants jouent sur la vitesse afin de contourner leurs adversaires. Les défenseurs sont plus dans l’affrontement et c’est pourquoi il y a de nombreux chocs très violents dans ce sport. C’est pourquoi certains joueurs s’équipent de protèges-dents notamment. Le sport reste donc analogue au rugby même si la passe en avant est autorisée. En tout cas, on félicite les bleus et on ne peut attendre septembre !
#TQP2016 La joie de l’Equipe de France de rugby fauteuil, qualifiée pour les Jeux Paralympiques de #Rio2016 pic.twitter.com/FhRx6NpxoY
— FFHandisport (@FFHandisport) 21 avril 2016