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Radio VL aux Sciences Frictions : décollage imminent!

Le concept:

Jeudi 27 avril dernier se tenait à la Cité des Sciences et de l’Industrie la première édition d’une soirée pas comme les autres. Organisée par les Inrocks, Sciences Frictions se veut réconcilier sciences et musique, en ciblant tout particulièrement ceux que l’on nomme les millenials, c’est-à-dire les 18-35 ans. Retour sur une soirée stratosphérique.

Le ton est donné dès l’entrée : de drôles de personnages déambulent sur le parvis, un Monsieur Loyal annonce les gens, les affublant de noms aux particules farfelues. A l’entrée, un écran géant avec une installation en réalité augmentée surprend : un alien descend parmi les visiteurs, des éléphants nous barissent dans les oreilles, un panda vient se rouler a nos pieds.

L’événement a mobilisé chaque espace du lieu, avec un accès libre à toutes les expositions. Entre les allées de l’exposition Terra Data, une fille en legging noir, patins à roulettes roses et perruque assortie propose aux visiteurs de les prendre en photo avec un Instax. Chacun repart content de son petit Polaroïd souvenir.

Chaque exposition comprend son happening : ateliers bruitages de cinéma dans l’expo Sons, hypnotiseurs au détour des expos Quoi de neuf au Moyen-Age ? et Grand Récit de l’Univers. La tentation est grande de se laisser endormir, mais on se souvient qu’on a un report de la soirée à écrire. La déambulation se poursuit donc, direction le quartier des distractions.

Au 1er étage de la Cité des Sciences et de l’Industrie, se trouve un espace hybride : on peut y boire une bière, mais aussi s’initier à la réalité virtuelle grâce à une drôle de machine qui plonge les courageux testeurs dans un rollercoaster démentiel. Certains s’adonnent à une partie de baby-foot géante, d’autres s’essaient au waterlight, une technologie qui permet à un mur équipé de LEDs de s’allumer dès qu’elles détectent de l’humidité. On attrape donc son petit chiffon mouillé, et à nous les oeuvres d’art aqua-lumineuses.

Les plus courageux ont même pu déguster des insectes séchés dans un corner dédié. Vers de farine parfum ail et fines herbes, grillon ou criquet aux tomates séchées; la nourriture du futur, nous glisse-t’on dans l’oreillette.

La soirée était réservée aux plus de 18 ans, mais chacun était invité à retomber en enfance, à travers un atelier hula-hoop où des jeunes filles en robes à rayures nous enseignaient patiemment l’art de l’ondulation.

SCIENCES FRICTIONS : Le 27 avril

Les inRocKs et la Cité des Sciences s'associent pour une teuf futuriste et sensorielle. Au programme : performances psychédéliques, DJ-sets cosmiques et expériences scientifiques insolites avec LA FEMME (Live), Superpoze (dj set), NSDOS (Live A/V) et une carte blanche à Antinote ! Rendez-vous le 27 avril !? infos : http://bit.ly/sciencesfrictions-fb? tickets : http://bit.ly/sciencesfrictions-tickets

Posted by Les Inrockuptibles on Bazar ertəsi, 27 Mart 2017

Mais le véritable shot d’enfance, c’est le label Antinote qui nous l’a donné. Zaltan, Epsilove et DK, trois des figures phares du label, ont proposé dans la Cité des Enfants un DJ set silencieux : on ne pouvait entendre le set que munis de casques distribués à l’entrée de la Cité des Enfants. Incroyable initiative, on a 8 ans à nouveau, difficile de quitter les jeux du bac à eau et le chantier avec ses briques en mousse, mais l’heure du live de La Femme approche. On a pu échanger quelques mots avec Marlon Magnée à quelques minutes de son entrée en scène. Il nous accueille au sortir de sa loge, vêtu d’une combinaison intégrale rouge mi-cosmonaute mi-mécanicien.

Interview de la Femme:

R VL : On raconte que vous avez préparé quelque chose de particulier pour le live de ce soir, peux-tu nous en dire plus ?

M M : On a mis au point spécialement un néon avec la main (le logo du groupe, ndlr), qui fait des couleurs pour le thème de la science-fiction, et on a des performers spéciaux : on a fait venir une flûtiste du Japon, et des danseurs qui vont chauffer la place et mettre un peu de piquant.

Est-ce que le lieu a joué dans la réflexion autour du dispositif de ce soir ?

Oui beaucoup, énormément. Justement, on s’est orientés vers un truc plus sciences-fictions, c’est pour ça que là j’ai cette combinaison.

Vos influences, notamment la surf music, sont des courants que votre public ne connaissait pas forcément avant de vous découvrir, avez-vous ouvert la voie à l’écoute de nouveaux genres musicaux ?

On ne nous a jamais dit ça, mais c’est vrai qu’après nous avoir entendu, c’est peut-être plus facile pour eux d’écouter d’autres choses dans ce genre.

 

Interview Sciences/Frictions

Question Sciences : sur le tableau de classification périodique des éléments de Mendeleiev (que nous avons apporté pour l’occasion), quel élément de ce tableau serais-tu ?

Je serais le Bohrium moi, j’y réfléchissais beaucoup quand j’étais au lycée parce que j’ai fait S, donc souvent je me suis posé cette question. C’est le n°107, et j’aime bien le 107.

 

Question Frictions, est-ce qu’il y a parfois des frictions entre vous au sein de La Femme ? Vous vous battez ?

Il y a des frictions c’est sûr, mais on essaie de ne pas se battre, parce que ça n’est pas bien.

Marlon Magnée, foodista (source : Truffaut.com)

Question Sciences : si tu étais une invention scientifique, laquelle serais-tu ?

M M : J’aime bien cette nouvelle invention, c’est l’espèce de bac quand on cuisine pour mettre les épluchures directement dedans, tu l’accroches à la table.

Sinon, j’aime bien le synthé, c’est une bonne invention.

 

Question friction : On s’est documentés, et on a vu que la friction, c’est entre autres le frottement des pneus d’une voiture sur le sol quand elle freine. Et toi, qu’est ce qui te freine ?

Certaines personnes, l’amour des fois ça peut te bloquer, des choix, des gens, la société : elle peut t’épanouir mais aussi te freiner… Et puis aussi quand j’ai pas de ticket de métro, le tourniquet il me bloque.

Sciences : Ton souvenir de soirée le plus stratosphérique ?

J’en ai plein, mais une fois j’ai fait la fête au Sisyphos (à Berlin, ndlr) en 2010, c’était vachement bien, toute la nuit et tout, il y avait des femmes peintes sur les murs, on avait l’impression que c’était les gardiennes du lieu, c’était cool.

Question finale, le son qui passe le plus chez toi en ce moment ?

Là j’écoutais Mustang, et c’était vachement bien, je me suis refait un peu les trois albums, c’était cool.

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Le Debrief:

Comme évoqué par Marlon, le live fut lunaire, avec danseurs robotiques et riffs hypnotiques, on en ressort déjà un peu sonné. Seul bémol : les larsen qui ont rythmé le concert, pas cool.

23h sonne, l’heure d’embarquer vers le cosmos avec le magicien NSDOS.

Musicien, danseur, artiste protéiforme signé chez ClekClekBoom, Kirikoo Des revient d’Alaska, ou il a été capter les bruits du monde. A l’aide d’instruments qu’il met au point lui-même, il intègre dans ses sets les bruits de la roche, de l’eau, de la glace ou du vent, au sein d’un voyage musical électronico-spatial. Vêtu d’un poncho phosphorescent, il nous entraîne pendant 45 minutes hallucinantes pour un voyage dans le planétarium, spécialement mis à disposition pour trois performances devant un public conquis. A ses compositions expérimentales se mêlent sur l’écran rond des images de l’espace, des formes géométriques hypnotiques et des images de lui-même dans sa quête au pays du grand froid. Magique.

Pour atterrir en douceur, direction le All of Fame, une installation spécialement conçue pour la soirée : une immense toile blanche sur laquelle les visiteurs sont invités à dessiner en trempant leurs mains munies de gants dans des pots de peinture de toutes les couleurs. Le résultat est à l’image de la soirée : chatoyant, coloré, follement réjouissant.

On clôture la soirée par le set de Superpose, justement, qui achève de nous transporter. Seul sur la grande scène, sa silhouette frêle balance des morceaux puissants, avec cette juste dose d’aérien qui le caractérise.

01h45, la soirée s’achève, on redescend les grands escalators illuminés pour l’occasion avec des étoiles plein la tête, aucun doute, le retour sur Terre s’annonce difficile, et on a déjà hâte d’embarquer pour une nouvelle soirée à bord de la fusée Sciences-Frictions.

L’interview de JD Beauvallet:

On a pu poser quelques questions à JD Beauvallet, rédacteur en chef musique émérite des Inrocks, vieux briscard du magazine. Passionné donc passionnant, retour sur un échange musical, mais pas que : les 3 premières minutes sont consacrées à échanger autour d’un patch scratché sur son pull constitué d’un coeur coupé en deux, qu’il a été chercher aux Etats-Unis.

R VL : Qui des Inrocks ou de la Cité des Sciences et de l’Industrie a sollicité l’autre en premier ?

JD B : C’est la Cité des Sciences qui nous a appelés, après une première expérience un peu difficile de présence de la musique ici. Ca ne s’était pas très bien passé une première fois, donc ils ont décidé d’arrêter la musique pendant dix ans. Je pense que ça les avait fait un peu flipper, c’était une soirée très longue, qui avait utilisé toute la structure pendant toute la nuit, et je pense qu’il y avait eu un peu de dégradations.

D’où le choix de ce format 20h-02h ?

Oui, un format plus tassé et peut-être un peu plus axé sur la relation entre la Cité des Sciences et de l’Industrie et la musique, car la soirée qui avait eu lieu a carrément été montée comme dans n’importe quel lieu, sans tenir compte des expositions, de la tradition qu’il y a ici, et c’était dommage. Nous, ce qui nous a tout de suite séduits, c’est ce mélange entre la science, la robotique et la poésie, l’humanité, c’est ce que j’aime le plus dans la musique électronique. J’ai toujours aimé ça depuis que je suis gamin et que j’écoute Kraftwerk, et puis après Daft Punk, New Order, c’est ce côté très mécanique, robotique et en même temps on sent un coeur humain battre.

Donc je pense que ce lieu est vraiment fait pour ça : un côté très impressionnant, massif, métallique, et en même temps il y a de la chaleur, des expositions qui donnent envie de relayer la science et la conscience, avec une certaine poésie.

C’est pour ça que le projet nous a tout de suite séduits, et on leur a proposé cette envie de faire un truc à mi-chemin, à la fois les Inrocks mais aussi la Cité des Sciences et de l’Industrie, et je pense que la cohabitation se passe plutôt pas mal.

On a des artistes comme NSDOS qui sont vraiment pile poil aux confluences des deux. NSDOS qui invente ses propres équipements, c’est dingue ! Il a des appareils pour mesurer l’impédance des rochers, les fréquences des aurores boréales, et comme un DJ tape sur un pad pour envoyer le son, chez lui ce sont ces fréquences-là qui envoient le son, c’est très impressionnant. Il faut un esprit très scientifique pour inventer ces outils de travail, et utiliser la nature comme chef d’orchestre de sa propre musique. Vraiment avec lui on ne pouvait pas rêver mieux, et en plus au Planétarium c’était parfait.

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Le choix de cibler les 18-35, c’était une condition sine qua non au projet ? Ce ciblage était-il vraiment nécessaire ?

Je pense que ça c’était plus une volonté de la cité des Sciences et de l’Industrie, parce que nous aux Inrocks on n’a pas ce problème. D’ailleurs, je trouve que ce sont des frontières un peu factices aujourd’hui, dans les concerts de rock on voit aussi bien des gamins de 7-8 ans que des personnes qui ont 70 ans.

Pour vous donner un exemple concret, j’ai récemment interviewé une chanteuse londonienne qui a 9 ans, ça ne serait jamais arrivé il y a encore 10-15 ans ! A 9 ans, elle a déjà une culture musicale, qui bien sûr vient de ses parents aussi, mais également des bienfaits d’Internet, elle a déjà eu le temps de faire son propre filtre.

Et 18-35 ans, c’est un peu la cible de cette musique aussi, par exemple quand on fait jouer Superpoze, on ne va pas forcément attirer des gens de 63 ans.

Et le choix de La femme était aussi lié à ce lieu ?

La femme sont parfaits pour ce endroit, les voir jouer à côté du Solar Impulse alors que leur univers est lié au fusées, à tout ce rétro-futurisme, ça ramène à une époque un peu joyeuse et innocente où l’espace faisait encore rêver, on rêvait d’aller sur Mars, sur la Lune, ils sont un peu sur cette lignée là. C’est plus de l’utopie que de la dystopie, bien qu’il y en ait souvent chez La Femme avec des paroles très sombres, très noires, mais pour moi ils évoquent la fin des années 60-70 où la science représentait l’espoir.

Leur musique est très technologique, et en même temps très naïve. Ce sont eux qui contrôlent les machines, et non les machines qui les contrôlent.

On sait que les Inrocks organisent pas mal d’événements, est-ce qu’aujourd’hui un média a besoin de cette branche événementielle ?

Oui. Aux Inrocks, ça fait 30 ans qu’on organise un festival et des concerts.

Avant, il y avait une vraie volonté de faire découvrir, il ne faut pas oublier qu’il n’y avait pas Internet quand on a commencé les Inrocks, même pas de Minitel ! Un journal de musique à l’époque, ça servait à faire découvrir les albums en avant-première, les albums que les gens mettaient du temps à écouter, notamment en province, les disques n’arrivaient même parfois pas du tout !

C’est pour ça que quand Internet est arrivé, ça a été une bénédiction parce qu’on a toujours eu cette volonté de faire écouter la musique qu’on défendait, qu’on avait envie de propager. On a été l’un des premiers journaux à donner des CD insérés gratuitement, le premier journal à faire un festival aussi, donc toute cette partie qu’on appelle « événementielle » aujourd’hui, pour nous ça n’était même pas une question mais une logique. ça relevait de ce désir de faire partager nos engouements, nos passions, un moyen de les faire découvrir autrement.

Est-ce qu’une deuxième édition est envisagée ?

On espère ! J’espère que ça deviendra un rendez-vous bisannuel : printemps, et hiver. ça demande beaucoup de boulot parce qu’il y a des contingences techniques très fortes ici, il y a beaucoup de gens à convaincre, mais ça s’est bien passé sur cette édition. Je pense que la première réticence était liée à cet événement malheureux d’il y a 10 ans, j’espère qu’on va les rassurer, qu’il n’y aura pas de soucis ce soir, on a tout fait pour. Et puis le public des Inrocks n’est pas forcément un public très violent ! Il est même très paisible.

L’idée, c’était d’avoir cette carte de visite, de montrer aux gens qu’on pouvait le faire, qu’on savait le faire,  et le montrer aux artistes.

Beaucoup d’artistes qu’on a contactés ne comprenaient pas le concept, certains ont réagi au quart de tour pour le faire, mais il y avait des éléments financiers notamment avec des gros artistes internationaux. On avait aussi Flying Lotus, il voulait le faire mais il voulait jouer à la Géode, il avait même des films en iMAx. Mais comme la Géode est indépendante, on a pas pu.

Mais par exemple la performance de NDSOS fait une carte de visite géniale, car il y a des artistes qui doivent filmer en 360, qui ont des images. Une fois que le truc existe, c’est quand même beaucoup plus facile de convaincre.

Parfois ce n’était pas tant les artistes, mais plutôt leur entourage qui ne comprenait pas, comme ça n’était pas une salle de concert ils avaient peur que les artistes ne soient pas dans des conditions optimales. Certains ont l’habitude de jouer dans des musées, et ça ne se passe pas toujours très bien. Là, ils sont très bien reçus, les conditions sont bonnes techniquement, et humainement.

Justement, Superpoze a déjà joué dans un musée, ça vous a paru naturel de l’inviter ?

Je ne savais pas qu’il avait déjà joué dans un musée ! Mais sa musique s’y prête, effectivement. D’ailleurs, s’il y a un endroit ou j’adorerais le faire jouer, c’est dans un aéroport. Il a ce côté évasion, rêveur, et en même temps ce côté très lourd et très puissant des avions, dans un aéroport ça serait génial.

 

Interview Sciences/Frictions

Question Sciences : sur le tableau de classification périodique des éléments de Mendeleiev (que nous avons apporté pour l’occasion), quel élément de ce tableau serais-tu ?

De l’acide ? Ou alors un qui s’appelle JD ? Moi j’ai fait un Bac S, mais là je ne sais pas trop. Oui, un acide, parce que c’est corrosif, et puis parce que j’aime bien l’acid house, et quelque chose de sucré parce que j’aime bien la pop music et j’aime quand la musique mélange les genres.

Peut-être un Haribo au citron alors.

Question Frictions, est-ce que ça se fritte aux Inrocks ? Pouvez-vous nous raconter la dernière fois que vous vous êtes battu ?

Non, pas aux Inrocks, d’ailleurs les gens qui viennent travailler aux Inrocks sont souvent très estomaqués par la retenue, la politesse et la bienveillance des gens envers les autres. A ma connaissance, il y a eu une seule bagarre, il y a quelques années, au sujet d’une fille.

Mais moi la dernière fois que je me suis battu je m’en souviens très bien, je sortais d’un concert et j’avais ma valise de DJ avec moi. Des punks à chien m’ont attaqué, et je les ai laminés (rires). Je suis petit mais nerveux ! Et eux étaient très saouls…

Question Sciences : si vous étiez une invention ? 

Internet, définitivement. Pour moi c’est l’invention la plus fabuleuse de l’histoire de l’humanité. Mais comme beaucoup d’inventions fabuleuses, comme le nucléaire, quand elles tombent dans de mauvaises mains, elles deviennent diaboliques. Mais ça a changé ma vie, en tous cas à titre personnel.

Alors après bien sûr on pourrait dire l’électricité, parce que sans électricité pas d’Internet.

Question friction : La friction, c’est entre autres le frottement des pneus d’une voiture sur le sol quand elle freine. Et vous, qu’est ce qui vous freine ?

Mon éducation. Je suis trop bien élevé, et ça m’a joué des tours.

J’aimerais bien être un sale con.

Sciences : Votre souvenir de soirée le plus stratosphérique ?

C’était en 1983, à Manchester, à la Hacienda. Ce soir là, ils jouaient les Smiths, pour la première fois depuis des mois ils rejouaient à Manchester, et ils venaient de passer Top of the Pops le soir même à Londres. C’était la chanson What Différence does it Make ?, je les avais vus à la télé avant, et il y avait en première partie un groupe qui s’appelait James, et la soirée s’appelait Manchester Explodes. Et il s’est vraiment passé ça : il y avait une telle fierté, un tel sentiment d’appartenance, je me suis senti peut-être vraiment pour la première fois de ma vie avec des gens avec qui je partageais quelque chose de très fort et de très puissant, autour des Smiths.

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Question finale, le son qui passe le plus chez vous en ce moment ?

C’est The Blaze. J’adore ça : ce mélange de robotique et de mélancolie, c’est quelque chose pour lequel je suis une âme très sensible.

 

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Par Jeanne Capeyron.

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