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Quand les singes pourraient ne plus faire partie du futur

Une enquête menée par les chercheurs de la revue Science Advances a été publiée mercredi 18 janvier expliquant que les singes pourraient avoir disparu de la planète d’ici 25 à 50 ans.

Nos amis les singes

Et si nous disions adieu à nos plus proches cousins d’ici 25 ans ? Trois quarts des populations de primates sont en déclin et même en danger d’extinction. C’est ce qu’ont démontré les primatologues de la revue Science Advances. Si rien n’est fait, d’ici 25 ans leur disparition ne sera pas étonnante. Des gorilles aux gibbons, plus de 60% des espèces de primates sont menacées d’extinction. « Ce qui est inquiétant c’est qu’environ 60% des espèces de primates sont désormais menacées de disparaître et que quelque 75% voient leurs populations décliner », expliquent les primatologues.

Des chiffres alarmants

Alors que dans les années 60, les chimpanzés étaient plus d’un million, ils n’étaient déjà plus que 300 000 en 2006. 90% de la population chimpanzé a disparu au cours de 50 dernières années. Des chiffres alarmants qui ne cessent d’augmenter. Les chercheurs estiment que d’ici à 2030, il ne restera qu’1% de l’habitat originel des orangs-outans. L’exploitation forestière et les monocultures de palmier à l’huile à grande échelle ont décimé près de 70% de la couverture forestière de ces pays en une décennie. Ces exploitations servent généralement pour l’industrie internationale des cosmétiques ou l’industrie alimentaire.

Il subsisterait moins de 120.000 gorilles entre la République démocratique du Congo et le Nigéria, leur zone de répartition. /Buzz2000

Qui sont les responsables ?

La question ne se pose même pas. Il est évident que c’est à l’espèce humaine que l’on doit ce déclin rapide des primates. Les épidémies, le braconnage et la déforestation sont en partie responsables de leur future possible, et probable, extinction. Les conséquences en termes de biodiversité seront irréparables. Avec la disparition d’une espèce, c’est toute une chaine alimentaire qui est bouleversée. Accorder une importance moindre aux nombreux trafics et braconnage et à la destruction des habitats, sous l’effet de l’agriculture, de l’élevage, de l’exploitation du sous-sol, pourrait être un pas vers le ralentissement du monde vivement qui disparait peu à peu devant nos yeux. Le capital naturel est important et les humains ne s’en rendront compte qu’une fois que leur propre espèce sera en danger.

About author

19 ans et étudiante en deuxième année de journalisme à l'ISCPA Paris. Journaliste chez Radio VL.
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