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Thomas Sotto, ou le ras-le-bol des journalistes

Thomas Sotto, journaliste et présentateur de l’émission Complément d’enquête, a été invité sur le plateau de C à vous pour donner son avis au sujet des violences faites aux journalistes par les gilets jaunes.

L’ancien de chez BFMTV vient de passer un coup de gueule mémorable vis à vis des violences faites aux journalistes durant les manifestations gilets jaunes depuis quelques semaines bientôt. Il a parlé durement et sévèrement du comportement des gilets jaunes.

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« On a l’impression que Hugo et Patrick (journalistes invités sur le plateau) nous racontent ce qu’on vit dans des pays en guerre, des dictatures. Non, on est aujourd’hui en France. Moi je ne suis pas corporatiste mais ce qu’il se passe aujourd’hui, c’est quelque chose de grave. On a le droit et le devoir de nous critiquer, de ne pas être d’accord avec nous, de nous challenger…tout ce qu’on veut. Mais ce qu’il se passe, c’est une attaque de la démocratie« 

En effet depuis le début des manifestations contre le gouvernement c’est un très grand nombre de journalistes qui ont été agressés verbalement et/ou physiquement par des manifestants en colères. Plus récemment une équipe entière de journalistes et gardes de sécurité qui ont dû fuirent face à une horde de gilets jaunes qui tentaient de les tabasser. Pareil à Pau ou un journaliste se prend un coup de pied en plein direct sans aucunes raisons, les manifestants se comportent mal et cela commence à énerver beaucoup de journalistes.

“Notre métier aujourd’hui, c’est de raconter, d’expliquer, c’est de décrypter, c’est de mettre en perspective. Et ceux qui attaquent, qui regardent sans bouger parce que ça c’est aussi grave, voire plus grave, doivent savoir que si demain il n’y a plus de journalistes, aussi critiquables soient-ils, il n’y aura plus personne pour raconter ce qu’il se passe avec les gilets jaunes ou avec toutes les actualités et ils n’auront plus le droit de s’exprimer. Les comportements de ces gens qu’ils portent un gilet jaune ou pas sont des comportements qu’on a dans des dictatures.« 

Les propos son fermes et le visage de Thomas Sotto est dure, ce qu’il dit est vrai si les journalistes cessent de travailler et de couvrir les manifestations des gilets jaunes les manifestants perdront une grande part de visibilité (même si les réseaux sociaux leurs laissent une grande portée), et le mouvement en prendra un coup qui pourrait lui être fatal.

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