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Top 5 des livres à citer pour briller au bureau

Au détour d’une conversation, faire référence à une oeuvre littéraire permet non seulement de vous valoriser, mais aussi de rebondir de manière culturelle sur un sujet qui ne l’est pas forcément. Voici quelques livres qui vous permettront de briller sur différents sujets. Art, féminisme ou échecs, tant de thèmes quotidiens souvent traités impunément par n’importe qui. À votre tour de briller. 

5 : Pour parler Art – Le Portrait de Dorian Gray, Oscar Wilde

L’unique roman de l’écrivain irlandais Oscar Wilde regorge de citations plus brillantes les unes que les autres. Outre sa trame narrative qui mélange poésie, philosophie et drame policier, c’est la préface de l’auteur qui nous importe. Intrigante, unique, elle se présente sous forme d’aphorismes, phrases courtes résumant un savoir, que l’on retient aisément : « Un artiste est un créateur de belles choses. », « Un livre n’est point moral ou immoral. Il est bien ou mal écrit. C’est tout. », « Pour l’artiste, la pensée et le langage sont les instruments d’un art. » Enfin, entre ironie ou provocation il termine par : « L’Art est tout à fait inutile. » Réactions garanties ! 

4 : Pour parler féminisme intelligemment –  Le Deuxième sexe, Simone de Beauvoir 

Figure éminente du féminisme, Simone de Beauvoir écrit en 1949 son traité au titre provocateur. Mais attention, Beauvoir incrimine autant les femmes que les hommes. Elle juge en effet la passivité et la soumission des femmes. Selon elle, l’émancipation féminine sera possible si les hommes et les femmes tendent vers une volonté solidaire. Dans la mouvance de l’existentialisme sartrien, Beauvoir réfute le déterminisme qui conditionne la vie et le futur des hommes. Ainsi est née sa phrase clef à retenir:  « On ne naît pas femme, on le devient. » Magnifique phrase que l’on retrouve de plus en plus en légende instagram des influenceuses modernes. 

3 : Pour relativiser les échecs – Les Vertus de l’échec, Charles Pépin

Après le fameux « je ne perds jamais, soit je gagne, soit j’apprends » de Nelson Mandela, Charles Pépin publie l’oeuvre qui découle de cette citation. Philosophe contemporain, il nous aide enfin à accepter un échec, et plus encore, à en tirer des leçons utiles. Pépin retourne le problème de l’échec : « En France, échouer est mal perçu. Nous y voyons une faiblesse, une faute, et non un gage d’audace et d’expérience. » A travers différents exemples d’illustres personnalités, (Charles de Gaulle, Rafael Nadal, Steve Jobs, Thomas Edison, J.K. Rowling, Barbara) Pépin dans son livre, nous aide à relativiser et à repartir de l’avant, plus confiant. L’échec n’est plus une fin, mais devient une étape de la réussite. N’ayez plus peur d’échouer, au contraire ! 

2 : Pour parler d’une situation compliquée au bureau – Le Procès, Joseph Kafka

Il n’est pas rare d’entendre d’une situation qu’elle est kafkaïenne. Mais que cache cet étrange mot ? Tiré du nom de l’auteur, c’est un rare cas où le nom propre devient adjectif ! L’atmosphère absurde, cauchemardesque et inexplicable de ses livres donne sens à ce mot. Dans son roman Le Procès, le personnage Joseph K. est arrêté un matin, dans son lit, sans motif. La suite ? Une administration monstrueuse, désorganisée, partout et nulle part, et un procès qui n’adviendra jamais. Alors dorénavant, si une situation ou un dossier semble sans queue ni tête, n’hésitez plus à employer cet adjectif qui sera extrêmement utile. 

1 : Pour prôner la procrastination et la flemme – Oblomov, Gontcharov

Grand roman russe publié en 1859, l’auteur Ivan Gontcharov présente un personnage inattendu qui ressemble étrangement à la jeunesse moderne. Le personnage principal, Oblomov est décrit comme « partisan de la position allongée, il ne trouve le bonheur que dans le sommeil. » En effet, tout est trop fatigant ou ne vaut pas la peine de sortir du lit. Oblomov, noble rentier russe, ressemble trait pour trait au collégien de 2019 le dimanche matin. Mais toute la force du roman se trouve dans l’humour et la satire de son époque. À ne pas s’y méprendre, ce n’est pas une critique de la paresse, bien au contraire. La véritable interrogation est la suivante : et si la paresse était moins un vice qu’une forme de sagesse ? 

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Jules Anastasio, jeune journaliste, ancien élève en hypokhâgne-khâgne, passionné de littérature et de Jul.
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