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5 conseils pour ne pas polluer les plages pendant ses vacances

À l’approche de la période estivale, beaucoup d’entre nous retourneront bronzer au bord de la mer. Mais alors, quels réflexes faut-il adopter pour ne pas dégrader nos plages ?

Chaque été, environ 35 millions de vacanciers se presse sur les plages françaises. Mais avec eux arrivent aussi de mauvaises habitudes qui détériorent notre littoral. Avec ses 5500 kilomètres, la France est en première ligne de la préservation de ces zones très fragiles, et il est donc très important cet été, de faire attention à ce que l’on jette… et ce que l’on applique sur notre peau.

Ne pas jeter ses mégots n’importe où

On commence par le plus évident, mais sûrement l’un des plus des dévastateurs: les mégots de cigarette. On estime qu’il sont plusieurs dizaine de millions à être jetés chaque été sur nos plages. Il est inutile de rappeler qu’un mégot de cigarette est très nocif dans l’environnement, mais sait-on exactement à quel point?

Un seul mégot contient de nombreuses substances chimiques extrêmement toxiques: Nicotine, Arsenic, Plomb, Cadmium, Ammoniac, Hydrocarbures aromatiques polycliques (HAP). Il peut à lui seul contaminer environ 500 litres d’eau et persister dans la nature entre10 et 15 ans.

Quoi qu’il en soit, l’assemblée a voté récemment une loi qui interdira dès ce 1er juillet, de fumer dans tout espace public où des enfants pourrait se trouver, ce qui comprend les plages. On vous invite donc à respecter cette nouvelle règle. Autrement, merci de ne pas jeter votre mégot n’importe où, il y a de nombreuses poubelles et cendriés parfois dédiées à proximité des plages.

Changer ses habitudes de protection UV

Un autre polluant, un peu plus subtil cette fois ci, ce sont les crèmes solaires. En effet selon les marques et la protection, elle peuvent contenir des substances très nocives pour l’environnement.

Il ya a notamment l’Oxybenzone (BP-3), un composé chimique organique utilisé comme filtre ultraviolet. En plus d’êtrê suspécté d’être un perturbateur endoctrinien, il est connu pour être l’un des responsables du blanchiment des coraux, en fragilisant leur structure et leur reproduction.

Entre autres, il est préférable de favoriser des protections solaires sans filtres chimiques, préférant les filtres minéraux comme l’oxyde de zinc.

Une autre alternative peu connue est d’investir dans des vêtements anti-UV pour réduire l’usage de crème.

Ramasser ses déchets

On ne le dira jamais assez, mais la rue comme la plage ne sont pas des déchetteries. Quand vous partez, veillez à ce que vous n’ayez rien oublié tant en terme d’affaires, que de détritus. Personne n’a envie lorsqu’on va à la plage, de découvrir une bouteille de plastique, un pansement, ou des restes de nourriture sous sa serviette.

Ces déchets sont facilement évitables. Et pour cause, sont à disposition des poubelles de tri à proximité de toutes les plages en France.

Le plastique, c’est pas automatique

Bien qu’évident, ce conseil reste crucial. Il n’y a pas de meilleur déchet que celui que l’on ne produit pas. Dès lors, autant que possible, essayez de privilégier des alternatives au plastique. Vous pouvez par exemple investir dans des bouteilles en verre ou métal, que vous pouvez ensuite remplir à une fontaine, proche de la plage. Une autre possibilité peut être de préparer soit même son repas, et d’utiliser des couverts en carton ou en métal.

Les besoins, c’est aux toilettes

Ce qui vaut pour les déchets, vaut aussi bien pour nos excréments et notre urine. Faire sa commission, petite ou grosse dans le sable ou dans la mer, pollue et contamine l’environnement alentour. Cela constitue en effet un risque sanitaire, avec la possibilité d’une contamination bactériologique de l’eau avec des bactéries telles que E. coli. Ces bactéries, si elles sont ingérée (lorsqu’on boit la tasse par exemple), peuvent causer infections intestinales, otites, conjonctivites, dermatites et mycoses.

L’urine de son côté contient au-delà de l’urée et de la créatine, des médicaments, ainsi que d’autres molécules tel que l’Oxybenzone, présente dans l’urine de plus de 90% de la population.

Enfin, bien que stérile, au contact de l’eau de mer, l’urine peut deséquilibrer les écosystèmes microbiens et favoriser la prolifération d’algues.

À lire aussi: Quelle est la meilleure crème solaire pour se protéger sur la plage ?

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