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PGW 2017 : On a visité le stand Square Enix

Si l’éditeur a mis de nombreux titres en avant, c’est bien la saga Final Fantasy, et principalement son quinzième opus, que Square Enix voulait nous mettre manette en main

Le point FF XV

Square Enix aime décliner et enrichir Final Fantasy XV, preuve en est avec l’espace accordé au titre sur le salon parisien, et à toutes les déclinaisons présentées. DLC multijoueur « Frères d’armes« , version PC, version mobile, jeu VR, Noctis et sa bande n’en finissent plus de forcer leur chemin à travers nos plateformes gaming.

Si une présentation de quelques minutes n’est pas suffisante pour jauger de la qualité technique du portage PC de FF XV, la version mobile (iOS et Android) du titre surprend à bien des égards.

Présentant un chara design très Funky pop, le titre reprend la trame de FFXV, découpée en 10 chapitres. Plus linéaire que sa déclinaison console, le jeu semble adapté aux plus jeunes : les dialogues et musiques sont identiques à la version console, le gameplay a, quant à lui, forcément évolué pour s’adapter au tactile. On arrive à déplacer Noctis et rosser du vilain d’une facilité déconcertante, en tapotant sur l’écran. On se demande à terme si le jeu sera viable dans la profondeur de ses mécaniques et si le public à qui il s’adresse sera au rendez-vous.

Autre titre intriguant : Monster of the Deep : Final Fantasy XV.

Ce titre porte les déclinaisons de FF XV à un tout autre niveau, car il s’agit d’un jeu de pêche en VR prenant place dans l’univers du jeu. Oui.

Si l’on comprend la logique marchande derrière tous les titres estampillés Final Fantasy XV, l’intérêt artistique et ludique de ces déclinaisons est plus discutable. Dans ce titre VR, vous vous trouvez dans la peau de Noctis avec votre casque sur la tête en pleine session pêche en compagnie Prompto. La première sensation de jeu est agréable et surprenant, mais l’imprécision du gameplay nous laisse vite songeur, tout comme l’intérêt à long terme du titre. 

Annoncé pour une sortie avant la fin de l’année, pour un tarif compris entre 20 et 30 euros, le titre est à réserver aux fans du jeu de base, car l’on craint qu’il ne dépasse pas le stade du gadget technologique. 

Autre info glanée sur le salon : une fois le cycle actuel de DLC terminé, Square travaillerait sur un nouveau Season pass incluant Lunafreya et Ardyn, toujours dans l’optique d’étoffer l’univers de FFXV. Un peu trop tard?

 

La bagarre

Autre titre phare mis en avant : Final Fantasy Dissidia NT. Véritable hommage à la série, le jeu de baston reprend les protagonistes principaux de la saga pour de belles sessions de castagne. Portage du jeu arcade sorti en 2015 au Japon, Dissidia NT est la suite de Dissidia, sorti sur PSP en 2009. Le jeu se pare des plus beaux atours des RPG (affichage des points de dégâts, système de montée de niveau, etc), en plus de proposer de nombreuses arènes, toutes issues de lieux iconiques de la saga.

Le système de jeu est simple : de la baston 3 vs 3 en 3D et se rapproche des Budokai époque PS2. Vous enchainez les coups de bravoure pour faire baisser la jauge de votre adversaire, puis finissez avec un coup dévastateur qui peut one shot un ennemi. 3 Ko et c’est gagné. 25 personnages jouables au lancement, 6 prévus en DLC, les fans de la saga ont de quoi se réjouir. 

Prévu pour une sortie le 30 janvier 2018, on est curieux de voir les performances commerciales du titre face à Monster Hunter Worlds, et surtout Dragon Ball FighterZ. Si Dissidia NT est un jeu de baston qui peut paraître moins attendu que les tatanes de Goku et co, il ne faut pas sous-estimer l’attachement des fans aux personnages de la licence FF.

 

Autre FF, autre ambiance, l’opus MMO de la saga, Final Fantasy XIV, était également présent et jouable, à travers son excellente extension Stormblood, que l’on ne saurait trop conseiller à tout amateur de MMO. 

 

Y’a pas que Final Fantasy dans la vie

A noter également, la présence de Life is Strange: Before the Storm, dont le premier épisode est commercialisé depuis la rentrée et Lost Sphear, le jeu développé par Tokyo RPG Factory. Si le titre regorge de bonnes idées issues de l’époque 16 bits, notamment avec de fortes références à Chrono Trigger, il est trop tôt pour dire si Lost Sphear ne souffrira pas de problèmes similaires à ceux du jeu précédent des développeurs, I Am Setsuna, notamment en termes de rythme.

On passera également sur Spelunker Party, héritier du célèbre Spelunker et jouable à 4 sur Switch. Le jeu est déjà disponible dans le commerce depuis le 19 octobre dernier. 

Wish you were here

Dragon Quest, autre licence phare de Square Enix, était absente du salon parisien, malgré la sortie du onzième opus cet été au Japon ainsi que de la réédition de DQ X sur PS4 et Switch dans l’archipel. 

Nulle trace de Tomb Raider ou Deus Ex à cette PGW.  Lors des résultats financiers de Square Enix, nous notions que l’éditeur ne comptait pas sortir Final Fantasy VII Remake, Kingdom Hearts III ou le jeu Avengers dans l’année fiscale en cours. L’absence de tous ces titres à la PGW 2017 laisse supposer une sortie en fin d’année 2018, au plus tôt.

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