De nombreuses plateformes en ligne permettent aux étudiants de vendre leurs cours à des tarifs, pouvant atteindre plusieurs centaines d’euros. Une pratique qui provoque l’indignation des professeurs et des universités.
Monamphi, StuDocu, ou encore Numerus Clausus. Ces noms ne vous disent sûrement rien, et pourtant, leur notoriété n’est plus à faire chez les étudiants. Ces plateformes leur permettent de revendre leurs notes de cours, aux sites précédemment cités, qui vont ensuite les partager via des systèmes d’inscriptions. Il existe aussi des « trocs » entre étudiants.
Le site StuDocu.com, compte aujourd’hui plus de 2,5 millions d’utilisateurs, présent dans plusieurs pays. Un engouement dû à l’attrait financier que suscite ce business. Selon Marnix Broer, cofondateur de StuDocu, « la rémunération peut varier entre 10 et 200 euros selon la qualité de la prise de notes ».
Une violation de propriété intellectuelle
Les professeurs et les universités dénoncent « un vol de la pensée des enseignants-chercheurs, sans leur consentement ». Certains d’entre eux ont même exigés que leurs élèves retirent leurs cours de ces sites, sous peine de lourdes sanctions.
Une pratique qui engendre une escalade des prix, notamment dans les études de médecine. Sur Numerus Clausus, certains étudiants revendent des documents qui ne leur appartiennent pas entre 200 et 500 euros. Des lots constitués de tous les cours de PACES, livres numérisés ou encore des sujets d’examens blancs.
Après les nombreuses polémiques qu’ont suscitées l’augmentation des frais de scolarité pour les étudiants étrangers, les universités se seraient bien passé de ce nouveau fléau.
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Massyl Ibrahim
Flavien Olivier