Étudiant

Ma future école : ISC Paris

Notre série de rencontres avec les dirigeants de grandes écoles se poursuit aujourd’hui avec la grande école de commerce ISC Paris et nous échangeons avec Jean-Christophe Hauguel, directeur général de l’ISC Paris.

C’est quoi ISC Paris ? « Fidèle à l’inspiration créatrice de son fondateur Paul Icard en 1963, l’ISC Paris Grande École est l’école de référence de l’Action Learning, grâce à sa transmission du savoir et de compétences, qui privilégie l’innovation pédagogique, l’expérience étudiante et le partage de savoirs, l’expression des passions et le plaisir d’apprendre pour révéler les talents de chacun et faire grandir des femmes et des hommes confiants dans leur avenir et leurs capacités à réussir ensemble demain.

L’ISC Paris Grande École est une école de commerce et de management, reconnue par l’État, visée depuis 1980, Grade de Master depuis 2005 et accréditée AACSB, AMBA et EFMD Accredited Master. C’est un établissement d’enseignement supérieur privé membre de la Conférence des Grandes Écoles.« 

Je voudrais que vous nous expliquiez en quelques mots les valeurs qui symbolisent, à votre avis, votre école, votre établissement. 

Ecoutez ça c’est une question assez facile. On a travaillé sur nos valeurs, il y en a quatre à l’ISC Paris : partage, ouverture, ambition et résilience. 

Les trois premières sont plutôt assez claires. Ça m’intéresse d’en savoir un peu plus sur la « résilience » car c’est quelque chose qui n’est pas forcément évident, de comprendre en quoi ça s’intègre dans une école (et dont on parle d’ailleurs beaucoup durant cette crise).

On s’est rendu compte que nos étudiants et nos diplômés en particulier étaient des gens qui étaient très adaptables, très « couteau suisse » dans les organisations. Et en réalité ce sont des gens qui rebondissent toujours. C’est dans ce sens que la résilience est une valeur importante de l’école. 

Serait-ce à dire qu’en ce moment ils seraient plus particulièrement en avance que d’autres ?

Oui, surement, on peut le dire aussi. Dans un contexte un peu morose, les ISCéens sont assez moteurs et essayent de transformer une contrainte en opportunité, ils essayent de rebondir donc font preuve de résilience au sens vraiment strict du terme. 

On dit souvent que le gouvernement n’était pas forcément très préparé à gérer la crise, mais je me rends compte que dans les écoles ce n’est pas le cas, que vous semblez bien tous préparés. J’imagine que vous spécialement, vous étiez plus préparé peut-être pour gérer ce présentiel/distanciel et toutes ces contraintes imposées par le confinement et par la crise sanitaire. 

Alors puisque vous le dites je vais vous dire oui. Mais effectivement on a aussi une valeur qu’est l’humilité, donc on va pas non plus dire qu’on avait tout prévu, ce serait présomptueux de la dire. Je dirais que l’école a une forme d’agilité en général qui lui permet assez facilement de pouvoir se redéployer en fonction d’un certain nombre de contraintes, donc effectivement on va dire très clairement que quand le Covid est devenu une crise mondiale, on s’est dit au fur et à mesure que le temps passait qu’il fallait se préparer à d’énormes changements. Et ce qui est intéressant c’est que quand bien même personne n’était capable de dire le 13-14 ou 15 mars ce qui allait arriver, quand le confinement a été décidé, en une semaine on a été capable de se redéployer et de faire une bascule 100% en ligne, des examens, des cours, de l’accompagnement des étudiants. C’est quand même un signal fort et tout le monde n’a pas été capable, je pense, de s’organiser de manière agile pour pouvoir faire face à ça. Donc nous on l’a fait et fort de cette première expérience et puis du fait de ne pas avoir pu rouvrir jusqu’au 1er septembre, on s’est préparés à la rentrée, que l’on voulait au moins en partie en présentiel, car c’est quand même important de pouvoir accueillir les nouvelles promotions sur nos campus. Mais avec le mois d’octobre et la montée en puissance de la deuxième vague, on était totalement préparés avec une re-bascule totale en distanciel.

Ca veut dire que vous n’avez pas tenu compte en septembre de cette soi disant « embellie sanitaire » et vous êtes restés sur ce model que vous aviez établi ? 

Effectivement nous sommes restés prudents, parce que même à la rentrée de septembre, alors que la nouvelle promo arrivait, on était déjà dans un mode 50/50, qu’on va qualifier de « phygitale ». La rentrée s’est faite avec chaque étudiant, il était prévu qu’il soit une semaine à l’école avec son emploi du temps à peu près habituel, et qu’il soit une semaine en ligne. C’était assumé, on va dire dès la rentrée : les étudiants de début septembre et jusqu’à la mi-octobre ont pu avoir au moins une semaine sur deux un enseignement qui se faisait à l’école. Et depuis la mi-octobre on est repassé à quelque chose de 100% en ligne, en distanciel. 

Comment vous vous projetez vous pour aller chercher les futurs étudiants ? Normalement cela passe par des portes ouvertes, des salons, des forums,… Comment vous anticipez et comment vous vous préparez dès janvier à aller chercher ces futurs étudiants ? 

Je dirais que ce n’est même pas à partir de janvier, c’est dès maintenant puisqu’en fait selon les programmes, selon les concours, selon les différents types d’étudiants il y a des choses qui sont déjà très lancées. Je dirais que là aussi on essaye de faire preuve d’imagination, d’adaptabilité et d’agilité. Donc effectivement il y a des salons qui ont été complètement annulés ou ont basculé en ligne, ça reste un point effectivement important. On a organisé il y a maintenant quelques semaines la première JPO en ligne. On est aussi sur des forums, maintenant en ligne, dans des lycées notamment qui nous accueillent et où on peut présenter nos différents programmes. Et puis je dirais à côté de ça que l’on est aussi sur des masterclass et ou des vidéos.
L’année dernière figurez-vous qu’on a fait 155 évènements en ligne de type « webinar » « vidéo » « masterclass »,… L’année précédente on en avait fait 60 des évènements de ce type. On a multiplié par trois le nombre d’évènements de ce type. En allant un petit peu sur différents sujets, à la fois les directeurs de programmes qui s’adressent aux étudiants, des experts qui parlent de leur domaine, des alumni qui témoignent, des associations étudiantes qui présentent ce qu’elles font. Evidemment, on a une présence forte là-dessus puisque aujourd’hui c’est un élément majeur pour les futurs étudiants. Je ne peux pas vous dire combien on va en produire cette année, mais l’année dernière c’était 155, donc cette année, on va partir surement entre 150 et 200. Ça va être assez intense. 

Vous maitrisez bien le support. Nous a on déjà fait pas mal d’interviews avec des écoles et c’est vrai que la plupart nous on a parlé d’un évènement comme « My Future » en janvier, c’est quelque chose sur lequel vous êtes positionné, pas encore, pas du tout ? 

D’accord, je vous avoue que personnellement j’en ai jamais entendu parlé. Il faudrait que je me renseigne auprès des équipes, comme l’équipe de la promo peut-être que ca fait partie de leur plan d’aller là-dessus. Mais moi au niveau de la DG j’ai pas entendu parlé de cet évènement-là. Je ne sais pas si on y est où pas. Ils m’en ont pas encore parlé mais c’est tout à fait possible. 

Dernière question, justement, un jeune étudiant de 17-18 ans qui aurait envie de rejoindre votre école qu’est-ce que vous pourriez lui dire justement avant qu’il vous rencontre peut-être sur des JPO ou dans des salons ?

Ecoutez à cet âge là on se pose toujours plein de questions, donc ce qu’il faut avoir en tête c’est que si on part sur une grande école comme l’ISC c’est qu’évidemment on n’y vient pas venu par hasard, c’est important de se renseigner en amont, que ce sont des formations de très haute qualité. Quand on vient dans une grande école comme l’ISC, on va forcément trouver des parcours à l’international. Il va y avoir de l’international, il va y avoir la constitution d’un réseau de diplômé et il va y avoir un côté professionnalisation. Il va y avoir un côté très pratique dans la formation, obligatoirement des stages, de la vie associative, il va y avoir de l’alternance, il va y avoir une proximité forte en terme de professionnalisation. On va y trouver aussi une qualité de services de très haute qualité. Que ce soit au niveau des cours, ou au niveau du suivi. Chaque étudiant va être suivi, on va savoir qui il est, on va suivre son assiduité, il va être orienté pour chercher des stages. Il va voir besoin de se renseigner sur l’international il va y avoir du monde pour l’aider. C’est pour ca que je dis qu’on y vient pas par hasard. C’est un investissement, de façon générale. Mais cet investissement est à la hauteur de la valeur du diplôme et ce qu’on peut espérer ensuite en terme de carrière professionnel.

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