Facebook accuse les services de renseignements intérieurs palestiniens d’utiliser le réseau social afin d’espionner des journalistes, des militants ainsi que des opposants politiques.
Le réseau social en question annonce avoir pris des mesures contre les comptes concernés, et les a ainsi fermé. Facebook explique également avoir identifié des opérations d’espionnage « à motivation politique » menées par un groupe qui serait basé à Gaza et affilié au Hamas, mouvement islamiste qui dirige cette enclave palestinienne.
Toujours selon Facebook, le Service de sécurité préventive (PSS) de l’Autorité palestinienne a ciblé « des journalistes, des opposants au gouvernement dirigé par le Fatah, des militants des droits humains et des groupes armés », principalement en Cisjordanie, à Gaza et en Syrie mais aussi dans d’autres pays tels que la Turquie, l’Irak, le Liban et la Libye.
Multiplication de faux comptes
Selon eux, le service de renseignement a utilisé de faux comptes censés appartenir à de jeunes femmes mais aussi à « des partisans du Hamas, du Fatah, à divers groupes militaires, à des journalistes et à des militants » afin de « créer un climat de confiance avec les personnes ciblées et les inciter à installer des logiciels malveillants ».