Alors que le variant Omicron prolifère et qu’il touche de plus en plus de personnes, certains se demandent s’il ne serait pas judicieux d’obliger le port du masque FFP2.
Jamais les cas de Coronavirus n’avaient été aussi nombreux. Depuis le 4 janvier, ce sont plus de 250 000 nouveaux cas qui sont enregistrés chaque jour, atteignant le chiffre de 328 214 à la date du 7 juillet. Des données impressionnantes, qui s’expliquent par la propagation du variant Omicron, plus facilement contractable mais aussi moins dangereux pour la santé.
Face à cette explosion, et à la peur de voir les hôpitaux de nouveau saturés, de nombreuses questions se posent quant aux solutions possibles. Si le pass vaccinal est au cœur de tous les débats en ce moment, l’utilisation du masque FFP2 l’est aussi. Au cours d’une interview sur France Inter, le porte parole du gouvernement, Gabriel Attal, a assuré qu’il n’y avait pas de pénurie de masques de ce type. Il a notamment avoué que « plusieurs centaines de millions de masques FFP2 » étaient disponibles dans des « stocks d’État ». Mais alors, qu’ont ils de plus que les masques chirurgicaux ?
Si les masques FFP2, souvent appelés « bec de canard », sont plus chers que les masques chirurgicaux, ils sont aussi plus efficaces. Premièrement, leur durée de vie est plus importante. Comptez huit heures pour les masques FFP2, contre quatre pour les autres. Malgré cela, ils sont aussi plus désagréables à porter que les masques classiques, et seront rendus inefficaces si mal portés. Nombreuses sont les personnes portant mal les masques chirurgicaux, on peut donc se demander quel sera le sort réservé à ces masques FFP2.
Il n’y a pas que leur durée de vie qui est plus grande. En effet, leur efficacité est aussi bien plus importante. Un masque FFP2 sera en capacité de filtrer 94 % des particules de 0,6 micromètre tandis que les masques chirurgicaux bloqueront près de 98 % des particules mais d’une taille de 3 micromètres. Par ailleurs, les masques FFP2 n’ont pas les mêmes technologies de filtration et vous permettront donc de réduire considérablement les chances de contracter le virus ou de le propager autour de vous. C’est d’ailleurs pour cette raison que ce type de masque a été rendu obligatoire par des pays européens comme l’Autriche, le Grèce ou l’Italie, dans certains lieux publics.