VL vous propose une nouvelle série jusqu’au 29 mars, date de sortie du Royaume-Uni de l’Union Européenne: « Brexit means Brexit ». Un article toutes les deux semaines pour comprendre le Brexit, ceux qui le décident et ceux qui le vivent.
Vous n’avez rien suivi aux derniers développements du Brexit ? On résume pour vous :
Des votes en série
Le 12 mars, les députés britanniques ont rejeté pour la deuxième fois l’accord conclu par Theresa May à Bruxelles. Le lendemain, ils ont voté contre un no-deal, une sortie sans accord de l’Union européenne.
Dans l’impasse, Theresa May a sollicité auprès du Conseil européen un report du Brexit au 30 juin. Les 27 ont tranché : Si les députés britanniques approuvent l’accord de sortie, alors le Royaume-Uni sortira de l’UE le 22 mai. S’ils le refusent, le Brexit sera le 12 avril.
EU27 responds to UK requests in a positive spirit and:
? agrees to Art. 50 extension until 22 May if Withdrawal Agreement approved next week
? if not agreed next week then extension until 12 April
? approves ‘Strasbourg Agreement’
? continues no-deal preparations— Donald Tusk (@eucopresident) March 21, 2019
Le 29 mars, pour la troisième fois consécutive, les parlementaires ont voté contre l’accord sur les conditions du Brexit. Le 5 avril, dos au mur, Theresa May s’est résolue à demander un nouveau report du Brexit, cette fois pour le 30 juin.
Un Brexit le 31 octobre
Cinq jours plus tard, après plusieurs heures de discussions à Bruxelles, la décision tombe : le Brexit sera le 31 octobre. En échange de cet ultime report, les 27 ont posé des conditions : Si le Royaume-Uni quitte l’UE après le 22 mai, le pays sera obligé d’organiser les élections européennes. Ils excluent également de rouvrir les 585 pages de l’accord de sortie, qui devra donc être présenté de nouveau au Parlement britannique. Une réunion est prévue au mois de juin pour discuter des avancées.