
Inspiré du « Dôme de fer » en Israël, Donald Trump a annoncé la mise en place du « Dôme d’or ». Un bouclier antimissiles qui devrait être opérationnel d’ici la fin du mandat du président des Etats-Unis.
Il s’agira d’un dispositif de défense de « dernier cri » affirme Donald Trump. Le président des Etats-Unis a annoncé la construction du « Dôme d’or », largement inspiré du « Dôme de fer » en Israël. Ce bouclier antimissiles s’inscrit dans la montée d’un contexte géopolitique tendu face aux opposants américains qui ne cessent de se réarmer comme la Chine, la Russie, la Corée du Nord ou encore l’Iran. Le « Dôme d’or » devrait être opérationnel d’ici 2029 (fin du mandat de Donald Trump) et devrait coûter environ 175 milliards de dollars.
« C’est très important pour… la survie de notre pays »
« C’est très important pour la réussite et même la survie de notre pays », a assuré Donald Trump rapporte Le Parisien. L’objectif du « Dôme d’or » est de protéger les menaces afin d’intercepter les missiles, les roquettes et les drones venus d’un continent lointain ou de l’espace a précisé le président des Etats-Unis : « Une fois achevée, le Dôme d’or sera capable d’intercepter des missiles même s’ils sont lancés de l’autre côté de la Terre et même s’ils sont lancés depuis l’espace« . Néanmoins, les spécialistes assurent que ce dôme devra faire face à des limites techniques. En effet, ces systèmes tels qu’on les connaît en Israël sont conçus pour pouvoir intercepter des missiles à courte ou moyenne portée. Ils ne sont pas conçus pour intercepter des missiles balistiques intercontinentaux.
Cependant, Donald Trump y croit dur comme fer. D’ores et déjà annoncé en janvier dernier par les Etats-Unis, le Canada a affirmé rejoindre le projet afin de profiter de cette protection 2.0. Le « Dôme d’or » fonctionnera avec l’aide d’un radar chargé de détecter et d’identifier un tir ennemi. Par la suite, un centre de contrôle aura la tâche d’analyser la trajectoire et le point d’impact du tir avant d’envoyer un missile pour intercepter le drone ou autre. Une mise en place qui « inquiète » les pays adverses comme la Chine ou encore la Russie dont la diplomatie compare ce plan « à la guerre des étoiles » soutenu par Ronald Reagan pendant la guerre froide : « Nous considérons qu’il s’agit là d’une nouvelle confirmation de l’intention des Etats-Unis de faire de l’espace une arène de confrontation armée et d’y déployer des armes ».