A l’occasion des 40 ans de la dépénalisation de l’homosexualité en France, Elisabeth Borne a annoncé ce jeudi la nomination d’un ambassadeur aux droits LGBTQ+ et la création d’un fond de 3 millions d’euros pour financer de nouveaux centres LGBTQ+. Mais en quoi consistera le rôle de cet ambassadeur ?
Un protecteur des droits LGBTQ+
L’ambassadeur aux droits LGBTQ+, qui sera nommé « d’ici la fin de l’année » comme le précise la Première ministre dans son discours, « coordonnera l’action du ministère de l’Europe et des affaires étrangères pour la protection contre les discriminations et la promotion des droits LGBT+ et portera la voix de la France », a détaillé Elisabeth Borne. Il défendra notamment « la dépénalisation universelle de l’homosexualité et de la transidentité ». Cette création de poste résulte du fait que « les droits LGBT+ ont été remis en cause dans le monde, notamment en Europe ces dernières années ».
De nouvelles mesures pour l’inclusion
En visite dans le centre LGBT+ d’Orléans plus tôt ce jeudi, la Première ministre a profité de l’occasion pour annoncer « la création d’un fonds de trois millions d’euros pour créer 10 nouveaux centres LGBT+ » qui viendront s’ajouter aux 35 existants. Elle développe : « Nous voulons qu’il y ait deux centres au moins dans chaque région de l’Hexagone et un centre au moins dans chaque région d’Outre-Mer » . Elle a également salué « le travail exemplaire des associations et des centres LGBT+« . Pour elle, ces centres sont « des points d’entrée identifiables et accessibles pour de nombreuses personnes qui ne savent pas vers qui se tourner « . Des centres qui « ont aidé près de 6 000 personnes partout dans notre pays » l’année dernière.
La cheffe du gouvernement a conclu son discours en précisant qu’il « reste encore des étapes à franchir » dans la lutte contre l’homophobie et que « la bataille des mentalités n’est pas gagnée. »