Bannis des réseaux sociaux, Donald Trump part en guerre contre les géants du web. L’ancien président des États-Unis juge qu’il est victime de censure.
Les réseaux sociaux « mettent en œuvre une censure illégale, inconstitutionnelle » selon Donald Trump. L’ex-président américain a porté plainte contre trois des géants du web. Sundar Pichai, PDG de Google, Mark Zuckerberg, PDG de Facebook, et Jack Dorsey, PDG de Twitter sont dans son viseur. Il avait été banni de Facebook, Snapchat, Twitter et YouTube après les émeutes du Capitole du 6 janvier dernier.
« Nous sommes engagés dans un combat que nous allons gagner » a déclaré le 45e président des États-Unis. Au nom de la liberté d’expression, Donald Trump se lance dans une offensive peu étonnante. Lui qui ne pouvait plus faire parler de lui depuis quelque temps, déposé une qui n’a que peu de chance d’aboutir.
Au nom du « peuple américain«
Durant une conférence de presse, Donald Trump a annoncé qu’il allait demander un recours collectif. Dans ce sens, il porte plainte en son nom mais aussi au nom des autres utilisateurs des réseaux sociaux. Il demande alors l’ »arrêt immédiat de la censure illégale et honteuse du peuple américain par les entreprises de médias sociaux« .
Pour l’appuyer, une organisation nommée America First Policy Institute. D. Trump espère alors que le tribunal fédéral du district sud de la Floride lui donnera raison. Cependant, la plainte a peu de chances d’aboutir. Si l’ancien président des États-Unis convoque le premier amendement de la Constitution américaine dans sa plainte, celle-ci n’est pas adaptée. Elle défend en effet la liberté de religion, d’expression et de presse mais seulement pour les gouvernements et pas les entreprises privées.
Quoi qu’il en soit, D. Trump n’est pas banni définitivement des réseaux sociaux. Il pourra de nouveau poster lorsque les réseaux auront jugé qu’il ne sera plus dangereux.