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Est-ce que l’école prépare bien à l’entrée sur le marché du travail ? 

Alors qu’une nouvelle année scolaire touche à sa fin, pour certains cela amène à rentrer enfin dans le monde du travail. Sommes-nous réellement préparés à cette arrivée sur le marché du travail ?

Une préparation théorique 

Dans la plupart du temps, le système scolaire met principalement l’accent sur l’acquisition de savoirs théoriques. Beaucoup de jeunes âgés de 18 à 30 ans considèrent que les écoles ne prennent pas suffisamment en compte la réalité de la vie active. Il y aurait un manque de visualisation dans le monde professionnel. 

Que ce soit au lycée ou dans l’enseignement supérieur, les élèves passent de nombreuses heures à apprendre des connaissances générales. Peu de temps est consacré au développement de compétences concrètes ou professionnelles.

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Une vision professionnelle froissée 

Beaucoup de jeunes diplômés vont se sentir démunis une fois arrivées dans le monde professionnel. Bien que pour de nombreuses raisons, l’avenir professionnel est perçu comme flou pour 1 tiers des jeunes. Ces chiffres viennent d’une étude faite par l’Observatoire du premier emploi. 

Cette étude affirme que 68% des jeunes dans le monde du travail ne se sentent pas assez préparés pour la recherche d’un premier emploi. Les formations scolaires préparent vraiment très mal pour 21% d’entre eux. Le facteur clé le plus bas qui reste cependant bien décisif est par rapport aux échanges qui sont faits avec le monde professionnel en poste. 

Il n’y en aurait pas assez pour que ceux qui sachent où ils veulent aller puissent se projeter davantage et réussir à aboutir dans le monde du travail. 

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Une étape cruciale et pas tendre 

Pour plus d’un jeune sur deux, trouver son premier emploi est une étape difficile. On parle d’un manque de clairvoyance. Pour pouvoir trouver leurs premiers emplois, les jeunes ne peuvent pas compter sur Pôle emploi et les écoles peuvent s’avérer selon les cas inefficaces. 

Bien qu’une formation construite, la réalité de la vie active est une vraie épreuve. Ce qui reste compliqué se situe au niveau de l’orientation scolaire. Bien que décisive au collège ou encore bien même au lycée, elle n’est plus présente dans les études supérieures. 

Même si cela est abstrait, de nombreux jeunes n’ont pas d’idées de métiers précis en tête lorsqu’ils recherchent un travail. Seulement 23% des 18 à 30 ans estiment avoir choisi leur premier emploi par conviction. 

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Un système perçu comme figé 

Plateforme en ligne qui propose des cours particuliers pour aider quiconque dans ses études, Les Sherpasdévoilent pour leur 3ème édition consécutive leur baromètre. En partenariat avec IOFP, c’est du côté des parents et des enfants que l’avis général a été ressenti. 

Malgré tout, l’opinion est assez générale pour constater que l’école aujourd’hui est de moins bonne qualité qu’il y a dix ans. 8 parents sur 10 avancent cela et vont même encore plus loin en parlant d’un désenchantement éducatif.  

L’idée d’un système méritocratique, système où les récompenses sont attribuées selon le mérite, a laissé place à une réussite tirée d’une sélection implicite. 

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Fermeture des portes

Près de 7 parents sur 10 estiment que l’école était plus juste dans le passé. Ce ressenti se constate dans tous les aspects de la scolarité.  Les capacités d’adaptation des écoles sont perçues comme déclinantes. Cela est le cas notamment pour les élèves aux situation particulière qui rencontrent des difficultés invisibles ou sortent du cadre. 

Le système actuel ne prendrait pas en compte les spécificités de chaque élève. D’autant plus que l’école est beaucoup plus stressante de nos jours que ce qu’elles étaient au moment où les parents interrogeaient étaient en cours. 

Dans le même type, des filières sont d’autant plus privilégiées au détriment d’autres. Une voie professionnelle ou technologique est mal perçue comparée à l’alternative du parcours scolaire général. 

Insertion  

Cependant, en 2025, 53% des parents déclarent faire confiance à l’école. C’est une inversion de tendance notable avec 2024. Il y a même une hausse d’espérance puisque désormais chaque école permet à chaque enfant de réussir selon les sondages. 

Bien que vite mal perçu, le rôle fondamental de l’école reste de transmettre des savoirs essentiels. L’étude revient sur le fait que de nombreux parents demeurent nombreux à pointer les insuffisances du système. Le problème viendrait aussi de la manière dont l’acquisition des savoirs fondamentaux se fait, elle creuserait des inégalités entre les élèves. 

En 2025, l’insertion dans le monde du travail reste incertaine pour de nombreux jeunes diplômés. Bien que parfois prometteur, le manque de communication ou d’une préparation plus avisée manque. Certaines filières ne parviennent pas à introduire un savoir plus proche du professionnel pour épargner une grande marge à leurs élèves. 

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