En visite à Besançon ce jeudi matin, le chef du gouvernement Jean Castex énonce son plan pour l’emploi des jeunes. « Du jamais vu… »
En compagnie de Jean-Michel Blanquer, de Frédérique Vidal et de Elisabeth Borne, le Premier ministre était attendu en Franche-Comté. Sur place, Jean Castex a débuté son parcours par une visite du Centre de Formation d’Apprentis de l’Industrie de Besançon. Avant de rejoindre l’entreprise Cryla spécialisée en micro-mécanique pour s’entretenir avec ses salariés.
La veille, le président de la République a présenté un « dispositif extrêmement puissant d’aide à l’emploi des jeunes. » Emmanuel Macron a affirmé qu’à partir de la rentrée, une prime de 4000 euros à l’embauche sera portée sur un an. Cette aide concerne l’emploi des jeunes de moins de 25 ans pour des salaires allant jusqu’à deux SMIC. Pour cause de coronavirus, nombreux sont les jeunes à faire face à des difficultés d’embauche. C’est pourquoi, le gouvernement prend des mesures afin de les aider sur le marché du travail et de la formation.
« Un jeune, une solution »
Le 15 juillet dernier, lors de son allocution à l’Assemblée Nationale, Jean Castex a mis en priorité « la lutte contre le chômage et la préservation de l’emploi ». L’exécutif a alors promis d’importantes mesures pour la jeunesse, à l’instar des repas universitaires à 1 euro pour les étudiants boursiers. Annoncé publiquement aujourd’hui, ce plan cherche à atteindre 230 000 contrats d’apprentissage, 10 000 contrats de professionnalisation. 100 000 places supplémentaires en service civique seront disponibles (etc). Ces ambitions vise à investir dans les « métiers d’avenir » a souligné le chef de gouvernement.
Un plan de 6,5 milliards d’euros
Le successeur d’Edouard Philippe vient d’annoncer un plan de près de 6,5 millions s’inscrivant sur deux ans. La mesure phare de ces aides concerne l’aide de 4.000 euros pour favoriser 450.000 embauches d’ici janvier. En effet, une « rentrée compliquée » est préconisée… Jean Castex se veut donc « déterminé à agir » et souhaite favoriser l’apprentissage et aider les jeunes qui « seront les premiers concernés par cette crise » dans leur avenir professionnel.