C’est l’événement du siècle et forcément le gouvernement veut marquer le coup ! Pour la première fois de l’Histoire, la cérémonie d’ouverture des Jeux Olympiques ne se tiendra pas dans un stade mais en extérieur, sur la Seine. Forcément, les questions de sécurité dans un contexte compliqué, ressurgissent. Un plan B a longtemps été évoqué par les organisations. Finalement se sont des chiffres à la baisse qui ont été annoncés par Darmanin.
Une cérémonie d’ouverture qui devait à la base accueillir 600 000 personnes sur les bords de la Seine et qui n’en accueillera que 320 000. C’est l’annonce qu’a faite le ministre de l’Intérieur dans l’émission Télématin sur France 2, ce mercredi. La soirée du 26 juillet va donc être revue à la baisse au niveau de la jauge. Même si les chiffres ne sont pas définitifs, ils pourraient encore changer avant le début des festivités. C’est avant tout, pour une question de sécurité que ces chiffres sont à la baisse mais pour l’instant, le gouvernement maintient qu’un plan B n’est pas prévu à l’heure actuelle mais n’est pas impossible. La cérémonie aura bien lieu sur l’eau.
Concrètement, 100 000 personnes devraient assister à la cérémonie sur les quais bas dont les billets coûteront entre 90 et 2700 euros. Les spectateurs seront installés dans des tribunes tout le long de la Seine. 200 agents de sécurité privée devraient être présents dans ces zones. Sur les quais hauts, 220 000 personnes devraient pouvoir assister à la grande soirée sans payer de billets. Une cérémonie sur 12 kilomètres allant de Bercy au Trocadéro dans laquelle 115 bateaux défileront.
45 000 forces de l’ordre
Initialement, la cérémonie devait accueillir 600 000 personnes. En octobre dernier, la jauge avait déjà baissée à 400 000. Même si, la jauge a diminué le nombre de forces de l’ordre qui seront présent pour assurer la sécurité reste identique. Seulement pour la soirée, 45 000 policiers et gendarmes seront mobilisés sur tout le parcours. Ce qui équivaut d’après RMC, a 3750 forces de l’ordre par kilomètre et 4 tous les 100 mètres. Ce déploiement est notamment dû en raison du fort risque attentat présent dans l’Hexagone. Pour ces raisons, un plan B pourrait être mise en place. Cependant, comme le précise Emmanuel Macron, il s’agirait « d’un ultime recours« . Pour rappel, les délégations et chefs d’Etats du monde entier seront quant à eux présents au niveau du Trocadéro. La sécurité sera forcément optimale.