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Menace de marée noire sur la Côte d’Azur : la crainte se dissipe

marée noire

La Côte d’Azur et la Riviera italienne, qui s’étend jusqu’à Gênes, sont en proie à une étendue de pétrole, qui divague dans la Méditerranée au large de ces côtes. Une nappe de deux kilomètres de long sur 500 mètres de large qui, selon les autorités compétentes italiennes, tend à se diluer dans l’eau et à faire disparaître tout risque de marée noire.

Le dernier exemple significatif de marée noire remonte à mai 2014, en Normandie. Un oléoduc avait rompu et provoqué un geyser dans la campagne de Seine-Maritime. Un accident heureusement sans gravité, mais dès qu’il s’agit de pétrole, et de son utilisation dangereuse, la prudence est de mise. Près de deux ans plus tard, en avril 2016, c’est cette fois-ci en mer que l’or noir tend les autorités. Une raffinerie située au nord de Gênes, en Italie, a encore vu la fuite d’un oléoduc le week-end dernier. Du conduit s’est échappé le pétrole et s’est déversé dans la Méditerranée. Déjà considérée comme l’étendue d’eau la plus polluée du monde, la « mer entre deux terres » voit donc une nouvelle menace flotter sur elle.

Identifiée il y a peu, la nappe, réunion de plusieurs petites étendues, a depuis fait l’objet d’une surveillance supplémentaire. Ainsi, la Préfecture maritime de la Méditerranée et le Cross (Centre régional de surveillance et de sauvetage) ont annoncé une « vigilance renforcée« , en collaboration avec le survol de la zone par un Falcon 50 de la Marine nationale, parti de sa base de Lorient, en Bretagne. L’aéronef est formel : « aucune nappe de pollution dans les approches françaises » n’est détectée. Pour sécuriser au maximum la situation, un navire préposé à l’antipollution, Jason de son nom, a rallié le port de Nice dimanche matin pour pomper le pétrole qui progressivement perd en menace.

PAS VRAIMENT UNE MARÉE NOIRE

Ce dimanche, la situation s’est donc nettement améliorée sur la Riviera. Le Jason et le Falcon 50 ne quittent pas la zone pour autant, et continuent de surveiller l’évolution. Le terme de « marée noire » est cependant à formellement éviter selon les autorités italiennes, le pétrole n’étant pas parvenu sur la côte de manière suffisamment dangereuse. De simples résidus pétroliers sont à déclarer pour le moment, et ne constituent en rien une marée noire, dans le sens propre du terme. Même détruite, la digue située aux environs de Gênes ne semble pas avoir permis au pétrole d’avancer de manière dangereuse. Le pompage est maintenant quasiment terminé. La marée noire dans le Golfe du Mexique, en 2010, semble bien loin de ces considérations.

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