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Paris Games Week 2017 : les cartons du salon

Paris Games Week 2017 : les cartons du salon

Trois jeux ont particulièrement attiré notre attention lors de cette Paris Games Week 2017 : Monster Hunter: WorldDragon Ball FighterZ et Detroit: Become Human.


À écouter : HyperLink #32 – Émission spéciale Paris Games Week 2017


Monster Hunter: World

Ce cru 2017 de la Paris Games Week nous a permis d’approcher l’un des jeux japonais les plus attendus du début d’année à venir, Monster Hunter: World.

Après les déconvenues sur le terrain du jeu de combat, Capcom mise gros sur ce nouvel épisode. Saga qui peinait jusqu’ici à s’imposer hors du Japon, Monster Hunter fait sa mue avec une direction artistique bien plus photoréaliste et des environnements plus chatoyants. Le principe reste inchangé : moyennant quelques primes alléchantes on chasse des dinosaures gigantesques, du suivi des empreintes jusqu’à la mise à mort de la bête. Les affrontements tirent parti des arènes gigantesques aux écosystèmes variés (jungle, cascades, marais…), qui ont une incidence sur la capacité de la bête à se défendre. La caméra en contre-plongée voulant nous faire prendre la mesure des créatures que l’on affronte pèche parfois, la faute à quelques angles maladroits dont on espère qu’ils seront corrigés dans la version finale en janvier prochain.

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Le titre est en effet prévu pour le 26 janvier 2018 sur PS4, Xbox One et PC, soit le même jour qu’un autre titre très attendu…

Dragon Ball FighterZ

La surprise de l’E3 était jouable en exclusivité en France lors de cette Paris Games Week 2017. Dire que le jeu d’Arc System Works est attendu est un euphémisme. Malgré des annonces de DLC maladroites la semaine dernière à des prix assez lourds (nous vous en parlions dans le dernier HyperLink), l’engouement du public pour le titre est toujours intact.

Paris Games Week : Dragon Ball FighterZ

Notre rédac’ chef (à droite) à quelques secondes d’une rouste

Si l’on avait des doutes sur les qualités techniques du titre, celles-ci s’évanouissent manette en main. Le jeu est parfaitement réalisé et d’une fluidité remarquable. Le jeu nous flatte la rétine et les fans de DBZ que nous sommes ne peuvent que ressentir excitation et respect face à cette représentation fidèle des personnages de la série.

Du côté de la jouabilité, on retrouve là tout le savoir-faire des développeurs. Easy to play, hard to master, le jeu permet de s’amuser et d’enchaîner les combos en ne déployant aucun autre skill que le button mashing, procurant un plaisir de jeu immédiat. Il serait cependant bien présomptueux d’en conclure un manque de profondeur.

Proche de Guilty Gear Xrd et BlazBlue: Central Fiction, le gamplay emprunte aussi son 3 v 3 à la série des Marvel vs. CapcomLes joueurs choisissent chacun trois personnages pour former une équipe : hormis les immanquables Goku, Vegeta, Piccolo et Freezer, on retrouvera également C-18, Yamcha, Nappa, Krillin et même Ginyû ! Vous pouvez switcher de personnages à tout moment, que ce soit pour le contrôler ou faire des combos ou des assists. Des attaques combinées qui ne seront pas sans risque, car les deux voire trois personnages seront exposés aux coups de l’adversaires. Les trois combattants de l’adversaire doivent être vaincus pour gagner la partie.

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On note également des influences d’autres titres développés par Arc System Works, ou d’anciens jeux DBZ. Les « Vanish » et « Dragon rush » ressemblent à s’y méprendre aux « Roman cancel » des jeux précédents du studio. Le « super Dash » est un emprunt au système « Homing » d’Arcana Heart. Comme dans les anciens jeux DBZ, on chargera notre « Ki » pour des attaques dévastatrices. Les influences sont multiples, et c’est souvent pour le mieux.

Le premier contact avec le jeu est globalement très positif. On se demande toutefois si une certaine fatigue visuelle ne naîtra pas de tous les effets que produit le jeu. Même si Bandai Namco admet avoir été pris de court par le regain de Nintendo, on comprend aisément pourquoi une version Switch n’est pas prévue pour le moment. De la même manière, le gameplay type BlazBlue ne va-t-il pas créer de disparités trop importantes pour les joueurs ?

Bandai Namco aurait tort de se priver de la possibilité de rendre ce jeu compétitif. Avec un Street Fighter V pas à la hauteur et un Marvel vs Capcom Infinite qui aura déçu, Bandai Namco semble avoir les coudées franches pour imposer Dragon Ball FighterZ comme LE jeu de versus fighting de 2018.

Le titre est prévu pour le 26 janvier 2018 sur PS4, Xbox One et PC.


À lire : Paris Games Week : Sony fait monter la température


Detroit : Become Human 

Sony tient à le faire savoir : David Cage joue à la maison. Après une mise en avant lors de la conférence PlayStation qui précédait la Paris Games Week, il était difficile de rater le jeu sur le salon. Une trentaine de bornes étaient accessibles avec des mannequins androïdes qui garantissaient une immersion totale dans l’univers du jeu de Quantic Dream.

La démo accessible au public était celle présente à l’E3. Elle nous a cependant permis de nous faire une première opinion sur le titre de David Cage.

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Detroit: Become Human est un jeu d’action aventure jouable à la troisième personne, où l’emphase est mise sur les interactions du joueur avec son environnement. A la manière des titres précédents du studio, l’enquête autour de votre personnage et les QTE seront de la partie.

Le jeu nous promet d’incarner une multitude de personnages. A la mort d’un de ceux-ci, vous en incarnerez un autre. Comme dans Heavy Rain, précédent jeu du studio, pas de game over. Les promesses scénaristiques du titre n’ont pu être vérifiées durant cette démo, mais elles sont alléchantes : l’histoire se divisera en différentes branches en fonction des choix effectués par le joueur.

Le temps, est également un facteur clé de la réussite ou de l’échec de vos missions. Dans la mission proposée, vous disposez d’un pourcentage de chance de réussite, qui diminue avec le temps. Vous devez donc décider rapidement, et mener toutes vos actions promptement. En explorant son environnement, le joueur peut « revivre » des scènes. Par exemple, un assassinat, grâce au Mind Palace propres aux androïdes. Une fois que le joueur a examiné le corps d’une victime, il peut reconstituer la scène de son meurtre et son attention se portera alors sur un téléphone qui est tombé à ce moment, ou à un morceau de papier qui traîne… Le tout menant vers un autre pan de l’enquête, entrecoupé de choix parfois cornéliens. Sur une courte durée, cela marche plutôt bien.

Paris Games Week : Detroit Become Human

Live or let die

Techniquement, le jeu semble tenir la route. Les graphismes sont très réussis, et le framerate semble plus stable que durant l’E3 dernier. Nous n’avons pas pu tester le jeu dans des conditions plus « musclées », mais nul doute que Quantic Dream aura assuré la partie technique de leur titre.

Si on ne sait pas trop jusqu’où ira la promesse d’embranchements scénaristiques, on ne peut être que rassurés par ce Detroit: Become Human, successeur amélioré de Heavy Rain. David Cage semble avoir compris les reproches faits par les joueurs à Beyond Two Souls.

La sortie du jeu est toujours prévue pour le printemps 2018, exclusivement sur PS4.

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