À Paris, une vieille dame de 80 ans a été retrouvée poignardée à son domicile. Problème : sa porte était fermée à double tour.
Un scénario qui a des airs du Mystère de la Chambre Jaune s’est déroulé hier à Paris. En effet, une vieille dame de 80 ans a été retrouvée poignardée chez elle. Mais un élément sème le doute, sa porte était fermée à clé. Alors que s’est-il passé ? L’enquête judiciaire s’annonce compliquée. Une personne retrouvée morte chez elle est de l’ordre de la routine pour la police, mais cette fois c’est différent. Quelqu’un semble en effet avoir voulu brouiller les pistes.
C’est un proche de la victime qui a alerté les autorités, car il commençait à s’inquiéter de n’avoir aucune nouvelle. Une fois arrivée sur place aux alentours de 22 h, la police a constaté la mort de la dame qui aurait reçu plusieurs coups de couteau. C’est un voisin qui possédait le double des clés qui a ouvert la porte aux équipes. Le corps de la victime était étendu sur le sol du salon. En plus des coupures, elle présentait des hématomes sur le visage. Quant à son chien, il avait été enfermé dans la chambre. Et le meurtrier semble avoir tout prévu puisque l’arme du crime et la clé de l’octogénaire n’ont pas été retrouvées non plus.
Or, elle se trouvait seule à son domicile et la porte de son appartement était fermée à double-tour. Selon le parquet de Paris qui a ouvert une enquête, il s’agit bel et bien d’un meurtre. Le problème reste cependant de découvrir le déroulement des événement.
Son meurtrier lui aurait offert un brin de muguet
Selon le voisinage de la victime, elle aurait reçu quelqu’un chez elle dans la journée. Cette personne se serait présenté aux alentours de 17 h pour offrir un brin de muguet à la vieille dame. Rien de nouveau pendant 2 h. Et c’est vers 19 h que ses proches ont remarqué qu’elle ne répondait plus au téléphone.
Pour le moment, les enquêteurs n’en savent pas plus et vont tenter de résoudre le mystère autour de cette affaire. Une autopsie sera menée pour découvrir les circonstances précises de son décès.