Equitation

Patrice Delaveau : « le grand objectif de cette année pour moi ce sont les Jeux Équestres Mondiaux »

VL : Quels sont les points forts et les points faibles d’Aquila*HDC ?

Patrice Delaveau : « Aquila est un cheval qui a énormément de cœur. Il a un mental et une volonté de bien faire pour son cavalier incroyable. C’est un cheval de caractère extrêmement gentil, il n’a jamais de problème. Dans les grands championnats, il y a toujours des chevaux très délicats, très craintifs tandis que lui est toujours d’humeur égale. J’ai rarement eu un cheval de ce niveau-là aussi simple. Si je devais vraiment lui donner un point faible ce serait son placé d’antérieurs qui n’est pas toujours parfait ».

VL : Et ceux de Vestale de Mazure*HDC ?

Patrice Delaveau : « Vestale est une jument pour les épreuves intermédiaires. Elle est faite pour les épreuves de vitesse car elle est très rapide et maniable sur un parcours. Son plus grand point faible est qu’elle n’a pas une très grande foulée. Je travaille particulièrement sur ce point-là, mais la jument est encore très jeune ».

VL : Quels sont vos objectifs ?

Patrice Delaveau : « Le grand objectif de cette année pour moi ce sont les Jeux Equestres Mondiaux à Tryon au mois de septembre. Malheureusement aujourd’hui je n’ai que Aquila qui peut courir sur une telle épreuve. J’essaie donc de le préparer aux championnats en le maintenant en forme. Mais ce n’est pas évident car nous avons une longue saison à faire. Je dois le garder à son plus haut niveau sans trop le pousser pour pas qu’il se blesse. »

VL : Quel est votre stratégie pour préparer Aquila*HDC aux Jeux Équestres Mondiaux ?

Patrice Delaveau : « Avec Philippe Guerdat, Armand et Emmanuèle Perron-Pette nous avons déjà établi un programme sur toute la saison avec un concours toutes les deux ou trois semaines pour maintenir le cheval au mieux de sa forme ».

VL : Est-ce que nous allons vous voir prochainement avec de nouveaux chevaux ?

Patrice Delaveau : « Grâce à Emmanuèle Perron-Pette qui s’est lancée dans l’élevage, le Haras des Coudrettes essaie de faire un roulement. Il faut encore attendre quelques années mais nous commençons à avoir des chevaux de six et sept ans. Donc la relève arrive tout doucement ».

VL : Comment arrivez-vous à jongler entre la casquette de grand cavalier international et celle de père d’une future grande cavalière ?

Patrice Delaveau : « Cette année ça tombe plutôt bien car comme j’ai beaucoup de chevaux qui sont blessés je peux me libérer et suivre Valentine Delaveau en concours. J’ai pu l’accompagner pour sa première Coupe des nations à Opglabbeek (Belgique) où elle a terminé troisième par équipe. Ce week-end elle sera présente au CSI de Fontainebleau, donc là encore je vais pouvoir la rejoindre et la faire travailler car je n’ai pas de concours de prévu. Ce sera surement compliqué pour la suite mais pour le moment j’arrive à jongler pour pouvoir la suivre ».

Lire aussi : Camille Condé-Ferreira : « c’est dans le respect de notre Princesse que j’ai pris cette décision »

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