C’est sous un grand soleil que les cinquante cavaliers se sont élancés sur la piste de La Baule. Mais seulement sept ont réussi à assurer le sans-faute pour le barrage. Parmi eux ils étaient deux français : Patrice Delaveau et Thierry Rozier. C’est finalement le vice-champion du monde qui gagne pour la troisième fois de sa carrière le célèbre Grand Prix de La Baule.
Un barrage de folie
C’est la belge Gudrun Patteet qui a lancé les hostilités avec un chrono à 39,70. Mais Patrice Delaveau a su la détrôner, en réalisant un tour d’anthologie en 38,58 secondes. Kent Farrington quant à lui s’est classé juste derrière avec un temps de 39,28 secondes. Alors que la tension monte dans les gradins du centre équestre de La Baule, l’irlandais Shane Sweetnam fait une faute sur le dernier obstacle au couleurs de Longines. La championne d’Espagne, Paola Amilibia a fini son tour à huit points, à contrario de celui qu’elle nous avait offert en début d’épreuve. Le Brésil a été représenté dans ce barrage par Pedro Veniss, qui s’en sort avec 4 points. Le dernier partant de ce barrage était Thierry Rozier, le public a retenu son souffle tout du long, mais malheureusement le tricolore fini son tour avec une faute sur le dernier vertical.
Selon Patrice Delaveau le Grand Prix était très bien dosé : « On sentait vraiment le public derrière nous, c’était formidable ».
Un parcours digne d’un Grand Prix 5*
Le chef de piste, Frédéric Cottier s’est fait plaisir en imaginant ce parcours très technique. Avec un spa en numéro huit et un vertical avec palanque en numéro neuf, les cavaliers ont dû redresser leur monture pour ne pas fauter. La fin du parcours était également complexe car les cavaliers devaient prendre de grandes foulées pour aller sur la rivière et rééquilibrer tout de suite leur cheval pour monter le vertical avec bidet aux couleurs du drapeau français.
« Je ne peux pas dire que le terrain est parfait »
Frédéric Cottier a réagi lors de la conférence de presse sur la nature du sol. Il ne peut pas dire que le terrain est parfait, mais selon lui il sera amélioré jour après jour grâce à un arrosage méticuleux. Il a réalisé un barrage sans courbes serrées pour éviter que les chevaux glissent.
Lire aussi : CSIO 5* de La Baule : Emeric George décroche la deuxième place
Patrice Delaveau remporte donc pour la troisième fois le Grand Prix Longines de la ville de La Baule. Il avait tenu la coupe pour la première fois en 1990 puis en 2013 avec le fameux Orient Express qu’on ne peut oublier.