Benjamin Netanyahu a remercié de manière très chaleureuse le président des États-Unis, Donald Trump. Cela fait suite à l’intervention américaine en Iran que le Premier ministre israélien a qualifiée comme marquant « un tournant historique ». Dans la nuit du 12 juin, Israël a lancé son opération Rising Lion contre l’Iran. Retour sur une relation d’alliance durable qui s’est construite au fil des décennies entre Israël et les États-Unis.
Un soutien affirmé
Après une dizaine de jours d’attaques militaires entre l’Iran et Israël, les États-Unis sont intervenus. Dans la nuit du 19 au 20 juin, le président américain a ordonné à l’armée américaine d’effectuer ses premières frappes. Trois centres importants du programme iranien ont été détruits.
Une décision qui marque un véritable soutien de la part des États-Unis. Cela a été fortement félicité par Benjamin Netanyahu, le Premier ministre israélien. Il a annoncé que cette « décision audacieuse changera l’Histoire ».
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Le contexte
Pendant la Seconde Guerre mondiale, entre 5 et 6 millions de Juifs sont exterminés au cours du génocide des juifs perpétré par les nazis. Les rescapés se tournent notamment vers la Palestine. Terre alors sous mandat britannique, le Royaume-Uni a rigoureusement limité les possibilités d’immigration.
Face à l’afflux croissant de réfugiés juifs, les tensions augmentent en Palestine. Les autorités britanniques ou la peur de voir les territoires complètement se transformer inquiètent la population arabe locale. C’est en 1947 que l’ONU propose un plan de partage de la Palestine en deux États : l’un juif, l’autre arabe. Jérusalem aura un statut international.
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Le début d’une longue relation
Sans surprise, les dirigeants juifs vont accepter le plan, les États arabes le rejettent. C’est là qu’interviennent les États-Unis. Avant même la création d’Israël, la communauté juive aux États-Unis s’active à rassembler des fonds et des renseignements pour créer le pays.
Le président Truman, 1945-1953, reconnaît Israël le jour même de sa création, 11 minutes après son annoncement. Cela va créer de véritables tensions au sein de son administration. Cette décision a été prise contre l’avis du Département d’État. Son secrétaire d’État, George Marshall craignait une dégradation des relations avec les pays arabes. Il était si opposé à cette reconnaissance qu’il aura menacé de démissionner.
Bien que Truman n’ait pas reconnu Israël directement pour s’opposer à l’URSS, cette décision s’inscrit dans une stratégie d’influence américaine au Moyen-Orient. L’idée était d’influencer une zone sensible avant qu’elle ne tombe dans la sphère soviétique.
Petit à petit
Depuis les années 1970, Israël reçoit plusieurs milliards de dollars par an d’aide américaine. Cet argent va surtout dans l’armement. Les États-Unis sont le principal allié militaire et financier d’Israël.
Et cela dure toujours, on peut citer par exemple l’accord d’assistance militaire signé en 2016. C’était sous l’administration Obama. On parle d’une somme de 38 milliards de dollars qui va être donnée sur 10 ans. La période couverte est de 2019 à 2028.
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Soutien diplomatique
Les États-Unis protègent régulièrement Israël des résolutions ou critiques de l’ONU. Généralement, elles ont lieu pour amorcer les conflits avec les Palestiniens. Washington continue de défendre régulièrement Israël en décrivant l’État comme un allié démocratique au Moyen-Orient.
Les deux pays partagent les mêmes ennemis, comme l’Iran par exemple. Ils échangent des expertises et n’hésitent pas à se solliciter dans leurs réseaux d’espionnages. Ils abordent un soutien mutuel qui traverse les administrations américaines. Le ton peut légèrement varier selon les présidents.