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Splasher : la bombe indé à la française

Sorti sur PC et Mac, Splasher arme le joueur d’un canon à peinture : il devra bondir de plateforme en plateforme dans une aventure 2D aussi engageante qu’exigeante.

Splasher se déroule dans une usine de peinture appelée Inkorp. Le diabolique patron de l’entreprise, répondant au nom de Docteur, essaie de maximiser ses profits et ses employés vont donc en pâtir. Le Docteur va enfermer ses employés appelés « Splashers » dans tous les environnements du jeu. Il faudra donc en sauver un maximum à travers les niveaux.

Pour cela, le joueur a en sa possession un canon de peinture avec trois couleurs différentes : le bleu étant en fait de l’eau permettant de tuer les ennemis ou d’effacer de la peinture, le rouge permettant de s’accrocher aux murs ou de bloquer les ennemis et le jaune permettant de rebondir.

Pour en savoir plus sur Splasher, retrouvez la première partie de notre interview des développeurs du jeu, réalisée par notre confrère Pierre Camilli !

Cocorico… with a Splash !

Dans chaque niveau, on aura de nombreux pièges, des plateformes mouvantes mais aussi les fameux Splashers à récupérer. Ce sera d’ailleurs l’enjeu principal si l’on veut débloquer d’autres niveaux, mais aussi pour pouvoir débloquer un mode contre la montre, disponible quand on sauve tous les Splashers d’un niveau

Afin sauver ces derniers, il suffira de les toucher. Certains seront sur une plateforme en hauteur, d’autres seront collés sur un mur avec de la peinture rouge et d’autres encore seront en fait dans une dimension parallèle à la manière des bonus stages d’un Donkey Kong Country. Dans chaque niveau, des petits trous noirs sont présents ; il faudra sauter dedans, ce qui nous emmènera dans une arène où des ennemis vont apparaître. Les vaincre tirera le Splasher de sa cage et renverra le joueur dans le niveau classique.

Des gouttes d’or sont également disséminées à travers les niveaux. Elles sont soit sur les murs – il faut alors les toucher avec notre canon à eau – soit dans les ennemis qu’il faudra détruire, soit dans des sortes de roues qu’il faudra faire tourner à l’aide du canon à eau ou à peinture. Si le joueur arrive à récolter au minimum 700 gouttes, un dernier Splasher sera débloqué à la fin du niveau désormais fini à 100%.

Facile à prendre en main, difficile à maîtriser

Au niveau du gameplay, la première chose que l’on peut remarquer est la facilité des contrôles : une touche pour sauter et trois autres pour utiliser les couleurs différentes. Cependant l’action va extrêmement vite. Le personnage a une grande amplitude de saut, il faut parfois slalomer à toute vitesse pour ne pas se faire toucher par des ennemis ou par les obstacles placés par un level design parfois vicieux. Des contrôles simples et précis sont donc indispensables, et Splasher relève ce pari haut la main.

On a donc ici un gameplay simpliste mais efficace garantissant l’accessibilité de la quête principale tout en apportant sa dose de challenge si l’on veut s’essayer au speedrun. Au niveau de la difficulté, on en aura donc pour tous les goûts : le jeu commence avec une sorte d’initiation au canon à peinture, on apprend à utiliser les bonnes couleurs au bon moment, à différencier les ennemis, puis la tâche se corse au fil des niveaux. Les speedrunners en herbe pourront s’en donner à cœur joie avec le mode contre la montre.

Sur le plan de la direction artistique Splasher est très beau et surtout très fluide. L’ambiance délicieusement cartoonesque et ses designs simples permettent à l’action de se dérouler sans heurt ni saccade, ce qui est d’autant plus important qu’un tel titre requiert un vrai sens de la précision. Les décors, les ennemis ainsi que le personnage collent parfaitement à cette ambiance fun que procure le jeu. La bande-son n’est pas en reste, et porte le joueur au gré de sonorités retrowave/synthwave qui fonctionnent énormément en ce moment.:

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En définitive, Splasher est donc un petit bijou pour toutes les personnes aussi bien les débutants dans l’univers du jeu vidéo que les hardcore gamers. Tant par son identité colorée que par la simplicité de ses contrôles, le titre invite le joueur à se dépasser sans jamais l’écraser sous le poids d’un challenge élitiste. On tient peut-être là une alternative plus accessible qu’un Super Meat Boy. Assurément l’une des belles surprises de ce début d’année !

PS : Au cours du test (réalisé sur Mac), il nous a fallu relancer le jeu une deuxième fois à chaque session de jeu, le jeu plantant systématiquement à chaque première ouverture. Ce bug ne touche apparemment que quelques personnes mais ne gène en rien l’experience de jeu.

Crédits : SplashTeam

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