Lancé par 12 clubs européens, le projet de Super League a vite été abandonné par ses membres fondateurs. Tous, sauf trois. La Juventus, le Real Madrid et le FC Barcelone ne se sont toujours pas officiellement retirés de la compétition. L’UEFA songerait à les priver de compétitions européennes.
L’UEFA est bien décidée à faire payer les initiateurs de la Super League. Du moins, les clubs qui n’ont pas pris assez de distance avec le projet depuis son échec. Selon les révélations du média anglais ESPN, les trois clubs, à savoir la Juventus, le Real Madrid et le FC Barcelone, risquent un lourd châtiment. Sur ces clubs pèse la menace d’une interdiction de participer à la Champions League ou l’Europa League pendant deux ans.
Pour rappel : Super League : l’échec cuisant du projet, abandonné par la majorité des clubs
Cela fait plusieurs semaines que l’UEFA discute avec les membres fondateurs pour s’accorder sur des sanctions plus légères. Il faut aussi que les clubs acceptent de se retirer définitivement et publiquement du projet.
Sur ces derniers termes, l’UEFA a trouvé un accord avec les six clubs anglais, premiers à abandonner ce projet. « Il y a une grande différence entre les clubs anglais et les six autres. Ils se sont retirés en premiers et ont admis qu’ils avaient fait une erreur. Il faut avoir de la grandeur pour dire ‘Je me suis trompé’. » s’est exprimé Aleksander Ceferin, président de l’UEFA.
L’Atletico de Madrid et les deux clubs milanais se sont également, un peu plus tard, résignés à renoncer à la Super League. Avec 9 membres en moins, le projet de compétition est de plus en plus irréalisable. Cela ne déstabilise pas les trois clubs, qui campent sur leurs positions.
« Pour moi, il y a trois groupes parmi ces 12. Les six clubs anglais, partis en premier, puis les trois autres (Atletico de Madrid, Inter Milan, AC Milan) et ensuite il y a ceux qui pensent que la Terre est plate et que la Super League existe toujours. Et il y a une grande différence entre ceux-là. » détaille le président. Cependant, concernant les sanctions, il précise que « tout le monde sera tenu responsable. De quelle manière ? Nous verrons. »