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Trump, « le virus » de l’Amérique

En pleine crise du Coronavirus, la gestion et la communication du président Trump plonge les États-Unis dans la psychose et le chaos. Narcissique, irresponsable ou encore raciste, il représente l’embarrassant visage de l’Amérique. 

C’est un simple homme. Un simple homme à la destinée exceptionnelle, surréaliste. Une ascension fulgurante qui laisse de marbre les scénaristes les plus torturés du cinéma hollywoodien. De 1971 à 2017, Donald Trump est passé de la gestion de l’entreprise immobilière familiale (The Trump Organization), à la tête de la plus grande puissance mondiale, les États-Unis d’Amérique. Un parcours qui est à l’image de l’homme : irrationnelle, imprévisible, unique. Souvent moqué pour son teint orangé et sa moumoute blonde, style caniche, le 45ème président des USA est un être atteint d’un narcissisme pathologique, l’enfermant dans sa propre bulle.

Une bulle opaque qui détruit toutes pensées ou idées contradictoires à ce que Donald Trump a décidé de faire ou de dire. Un portrait robot peu reluisant, aux antipodes des caractéristiques qui doivent composer un chef d’État. Un chef de la première puissance économique et militaire du monde. Il occupe ses journées en regardant pendant des heures la chaine Fox News. Une chaîne réputée pour son attrait pour les théories du complots et pour des approximations à outrances.

Si bien que ses proches se questionnent sur son érudition. Ne l’ayant jamais vu lire, les soupçons d’une possible dyslexie se font de plus en plus fort au sein du clan trump. Fan inconditionnel de catch, adepte de fast-food, grossier et irrévérencieux, Trump s’est hissé à la tête d’un pays puissant. Un pays puissant, mais malade, car c’est celui qui représente le mieux l’Américain moyen. De nombreuses sources concordantes au sein du clan trump ont affirmé que devenir président n’était pas son intention. Il fut surement le plus surpris que sa tactique, qui n’en était pas une, d’être lui-même, ait été la clef de sa victoire surprise.

Isoler pour mieux couler

Donald Trump n’a aucun filtre. Il déblatère tout ce qui lui passe par la tête sans jamais se soucier des conséquences. Son nombrilisme l’empêche de dissocier l’homme de la fonction qu’il occupe. En novembre 2019, un membre de son administration, sous couvert d’anonymat, décrit Trump, dans un livre à charge, comme «  un enfant de douze ans dans une tour de contrôle, qui appuie sur tous les boutons du gouvernement sans discernement ». Raciste, sexiste, vulgaire et adepte du harcèlement morale, son image déteint sur celle des États-Unis. Voulant « rendre à l’Amérique sa grandeur » en prônant à outrance son slogan « America first », il a juste réussi à transformer son slogan en « America alone ». Refusant la plupart des alliances avec les autres pays et n’hésitant pas à critiquer les autres nations dans des tweets tous plus assassins les uns que les autres, le pays s’isole et se referme sur lui-même.

Trump gère le pays comme il gère son entreprise. Traitant ses ministres comme de simples comptables et prenant des décisions seul. Sa gestion et sa communication sur la crise du coronavirus en est le parfait exemple. Il ne rate aucune occasion de contredire les plus grands experts scientifiques du pays, tout en insultant les médias nationaux. Ses déclarations dithyrambiques au sujet de l’utilisation de la chloroquine ou encore, plus récemment, de s’injecter du désinfectant pour combattre le virus, ont conduit à la mort de nombreux américains. Mais il ne faut pas compter sur lui pour faire son « mea culpa ». Donald Trump fait ce qu’il veut. Et puis pourquoi culpabiliser. C’est le peuple américain qui a décidé d’élire Mister Trump comme leur leader. Un leader par le bas, pour une nation sur le déclin. Pour une humanité en voie de disparition.

À lire aussi : Covid 19 : Trump attaque encore Obama

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