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Ardennes : le cas de vache folle confirmé

Un cas suspect de vache folle a été confirmé dans les Ardennes par le ministère de l'agriculture.

Un cas suspect de vache folle dans un élevage des Ardennes a été confirmé ce jeudi. Mais le ministère de l’Agriculture assure que ce cas n’a aucune conséquence pour le consommateur.

Comme une réminiscence de la crise de la vache folle qui avait affolé l’Europe à la fin des années 1990. Ce jeudi, un cas suspect de vache folle dans un élevage ardennais a été confirmé par le ministère de l’Agriculture dans un communiqué. L’animal en question, âgé de 5 ans, appartenait à un élevage de 400 vaches Salers, dans le village de Givrons.

« La suspicion a été établie le 17 mars par le laboratoire national de référence de l’Agence nationale de sécurité sanitaire, grâce à des prélèvements réalisés sur l’animal à l’équarrissage », selon un précédent communiqué du ministère. Ces prélèvements ont été envoyés au laboratoire européen de référence pour l’ESB (Encéphalopathie spongiforme bovine), au Royaume-Uni. Le résultat du test devait arriver sous huit à dix jours. Mais le labo a dévoilé le verdict plus tôt que prévu.

« Hier, il y avait une simple suspicion. Je suis surpris que la confirmation soit arrivée si vite, indique à francetv info Philippe Clausse, directeur de la FDSEA Ardennes. Je ne connais pas personnellement l’éleveur, mais son exploitation est honorablement connue. C’est quelqu’un de sérieux, nous allons essayer de lui apporter notre soutien moral et dédramatiser un peu ».

« Aucune conséquence pour le consommateur »

Il s’agit du premier cas d’encéphalopathie spongiforme bovine (ESB) de ce type détecté en France depuis 2011 et du troisième cas isolé d’ESB de ce type détecté en Europe depuis 2015. Mais le ministre de l’Agriculture Stéphane Le Foll s’est montré rassurant. « La détection de ce cas n’a aucune conséquence pour le consommateur », affirme-t-il par communiqué.

En effet, le mode de contamination ne peut pas être le même que lors de l’épidémie de la fin des années 1990. Car depuis cet épisode, les farines animales, en cause à l’époque, ont été interdites pour l’alimentation du bétail.

Depuis 2014, seuls les bovins âgés de plus de 12 ans, susceptibles d’avoir ingéré des farines animales avant leur interdiction totale, sont soumis au test de dépistage obligatoire imposé en 2001, ainsi que ceux morts hors abattoir, envoyés à l’équarrissage. C’était le cas du bovin suspect de l’élevage des Ardennes.

La France requalifiée de « pays à risque maîtrisé »

Conséquence de cette révélation du cas de vache folle ardennais : une centaine de bovins seront abattus dans les 30 jours. Il s’agit de vaches appartenant au même élevage que l’animal mort et ayant été en contact avec lui ou lié à lui par filiation (ascendants et descendants).

En 2015, la France avait été requalifié parmi les pays « à risque négligeable » pour l’ESB par l’Organisation mondiale de la santé animale (OIE). Grâce à cette requalification, le pays avait vu son accès à des pays comme l’Arabie Saoudite, le Canada, Singapour, le Vietnam ou l’Afrique du Sud réouvert. Mais à cause de cette affaire, la France risque de repasser dans la catégorie « pays à risque maîtrisé ».

Mais ces pays ne représentent qu’une petite partie des exportations françaises, davantage tournées vers les pays de l’UE qui eux ne peuvent pas fermer leurs portes au boeuf hexagonal.

*Image en une : almasoror.hautetfort.com

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