Timothée Chalamet enchaîne les films et va incarner Bob Dylan dans son biopic. Bob Dylan, star internationale et perçu par beaucoup comme un touche à tout. Il passe par la musique populaire, le folk, la country et n’échappe pas à la tradition de sortir un album de Noël. Chanteur engagé et engageant qui a traversé les générations.
Le tournage de ce biopic est en cours de tournage. Timothée Chalamet a d’ailleurs été aperçu dans les rues de New York à l’occasion. Un film qui retrace le début de sa carrière dans les années 60. Il a brillé au sein d’une Amérique conservatrice en étant un chanteur engagé. Il est devenu rapidement une star internationale. Retour sur ses 5 titres emblématiques.
5 – The Times They Are a – Changin’
En 1964, dans l’album du même nom, il sort la musique « The Times They Are a – Changin' » qui est un succès immédiat. Elle représente aujourd’hui encore dans sa carrière l’une de ses chansons les plus célèbres. En 2003, elle est même classée par le prestigieux magazine « Rolling Stone », 59e chanson de tous les temps parmi les 500 meilleures.
4 – Blowin’ in the Wind
L’année 1962, rime pour Bob Dylan comme l’année d’un objectif pacifiste au sein de toute une génération. A 21 ans, il devient le porte-parole d’une jeunesse qui veut changer les choses dans une Amérique conservatrice. Un mouvement au sujet des droits civiques dans un contexte géopolitique compliqué avec la guerre au Viêt Nam.
Pourtant et c’est un des éléments qui rend cette musique intemporelle, elle ne fait aucunement référence à un événement particulier. Il s’agit, ici, de la première composition importante du jeune artiste qui, rappelons-le, n’était âgé que de 21 ans à l’époque.
3 – Knockin’ On Heaven’s Door
Cette fois-ci c’est pour le cinéma que Bob Dylan compose cette musique. En 1973, il compose la bande-originale du film « Pat Garrett and Billy the kid ». « Knockin’ On Heaven’s Door » intervient dans le long-métrage au moment d’une scène devenue culte. Lorsque le shérif meurt et sent qu’il est en train de « frapper aux portes du paradis ».
Une chanson mondialement connue et qui a été reprise par de nombreux artistes à travers la planète. U2, Avril Lavigne, Louis Bertignac,… l’ont adapté dans tous les genres musicaux et dans les différents styles qui peuvent exister.
2 – Like a Rolling Stone
En 1965, Bob Dylan vit une mini descente aux enfers. A vrai dire, il est de moins en moins à la mode. La mode est au Rock, ce qu’il ne fait pas. Après une tournée anglaise difficile, Bob Dylan songe à mettre fin à sa carrière. Il se met alors à l’écriture de poèmes et s’éloigne peu à peu de la musique. Pourtant, cette année-là, il finit par sortir son titre qui deviendra un « hit », sa musique « Like a Rolling Stone ».
Une musique qui était à la base un poème d’une dizaine de pages. Lorsqu’il l’adapte en musique, personne n’en veut, les radios et les labels la jugent trop longue. Elle faisait 6 minutes au lieu des 3 minutes que les musiques devaient respecter. Mais la pression des fans était tellement importante que les radios n’eurent d’autres choix que de la diffuser. Finalement, « Like a Rolling Stone » fait un carton et se place juste derrière « Les Beatles ».
1 – Hurricane
En 1975, Bob Dylan s’engage ! Il dédit la musique « Hurricane » à un boxeur noir Américain qui toute sa vie a clamé son innocence. Un certain Rubin Carter que tout le monde surnommait « Hurricane ». Le boxeur est condamné à la prison pour avoir été accusé du meurtre de trois personnes blanches. Une fois en prison, il écrit son autobiographie dans laquelle il nie être responsable de ce crime et tente de « prouver » son innocence. Il fait envoyer un exemplaire à Bob Dylan qui décide de lui rendre visite en prison.
Bob Dylan réagit et lui écrit une chanson qui a pour sujet l’injustice et le racisme quasiment omniprésent dans l’Amérique des années 70. Cette chanson qui sera considérée comme l’une des meilleures du chanteur permettra aussi de faire changer l’opinion publique sur cette histoire. Une musique qui aurait en quelque sorte permis la « libération » du boxeur, Rubin Carter.
