D’après un sondage de l’institut Harris interactive, les Français seraient pour une langue « sans stéréotype de genre » qui tend vers l’égalité des représentation entre les hommes et les femmes.
L’écriture inclusive quezako?
C’est tout simplement le fait de féminiser tous les genres masculins. Ainsi, 75% des français seraient favorables à l’application de « Sénatrice », « professeure », « vendeur.se.s » et « les candidat.e.s » au langage courant. L’écriture inclusive bannirait le mot « Homme » des expressions désignant notre espèce, préférant les « droits humains » à « droits de l’Homme ».
Ce sondage de l’institut Harris interactive pour l’agence de communication Mots-Clés vise « à mesurer l’adhésion de la population française à l’écriture inclusive et apporter des éléments chiffrés au débat public. » En effet, le débat s’est intensifié suite à la publication du premier manuel scolaire mobilisant l’écriture inclusive par les éditions Hatier, et à l’édition d’un guide de recommandation par le ministère du Travail.
Par l’écriture inclusive, Mots-Clés compte sur la puissance de l’écriture inclusive pour faire concrètement progresser l’égalité homme-femme. D’après Raphaël Hadad, président de l’agence de communication, « l’écriture inclusive constitue un puissant levier de féminisation des effectifs et un ancrage éthique suffisamment solide pour interroger les mécanismes producteurs d’inégalités entre les femmes et les hommes au sein d’une institution donnée. »