
Les astronomes de l’université de Warwick ont déclaré récemment avoir découvert une exoplanète. Une trouvaille qu’ils qualifient de “monde perdu”, et qui pourrait “potentiellement” abriter “une forme de vie extraterrestre”
Cela pourrait être un petit pas pour l’homme mais un grand pas pour l’humanité, pourtant tout reste à confirmer ! Depuis le 1er juillet, pas de 4 200 exoplanètes ont été recensées. Mais à l’heure actuelle, les chercheurs ont annoncé la découverte d’un “monde perdu” après celle d’une exoplanète !
Une observation grâce à la méthode du transit
Il s’agit de “NGTS-11b”, une exoplanète tout juste découverte par les astronomes de l’université de Warwick. Après des premières explorations depuis 2018, ces chercheurs ont pu en apprendre davantage sur NGTS-11b. Celle-ci serait située à plus de 620 années-lumières de la Terre et se trouverait cinq fois plus proche de son soleil que notre planète. Cependant, le sujet est à prendre avec précaution puisque l’existence de cette exoplanète n’a pas encore été confirmée.
D’ailleurs, pour confirmer l’existence d’une exoplanète, il faut rappeler que les chercheurs utilisent la méthode du “transit”. C’est une baisse de luminosité lorsque la planète passe entre son étoile et la Terre. Et pour vérifier ce phénomène, les astronomes font appel au Next-Generation Transit Survey (NGTS) et à un satellite, le Transiting Exoplanet Survey Satellite (Tess) qui comme son nom l’indique détecte des potentielles périodes de transit.
“potentiellement, une forme de vie extraterrestre”
Une petite révolution est en marche comme l’explique Pete Wheatley, astronome à l’université de Warwick dans son communiqué. “Dans les données de Tess, il y a des centaines de transits uniques à étudier avec cette méthode“.
Par ailleurs, ce même chercheur en dit plus sur les types d’exoplanètes qu’il sera possible de rencontrer, avec la possibilité d’une “forme de vie extraterrestre” à la clé. “Parmi tous les “mondes perdus” que nous pourrons trouver, certains seront probablement de petites planètes rocheuses situées dans la zone d’habitabilité de leur étoile et suffisamment “fraîches” pour porter de l’eau liquide et potentiellement, une forme de vie extraterrestre“.