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Le bilan s’aggrave au Sri Lanka, tandis que l’enquête continue

Ce dimanche 21 avril, huit explosions ont touché le Sri Lanka, durant la messe de Pâques. Deux jours après ces terribles attaques, les secours sont toujours sur le qui-vive et le bilan ne cesse de s’alourdir et serait, selon les dernières informations, de 359 morts et 500 blessés.

Dimanche de pâques meurtrier au Sri Lanka. Quatre hôtels de luxe, trois églises et un autre bâtiment ont été visés par des explosions durant la messe de Pâques, dans les villes de Colombo, Negombo, Batticaloa, Dehiwala et Orugodawatta. Actuellement, le bilan provisoire est de 321 morts, parmi lesquels au moins 45 enfants et adolescents, ainsi que 500 blessés. « Et ce chiffre pourrait encore augmenter » selon Christophe Boulierac, un porte-parole de l’UNICEF. Parmi les victimes, on compte également au moins 38 étrangers décédés.

Concernant les auteurs de ces explosions, 17 nouveaux suspects ont été arrêtés par la police sri-lankaise dans la nuit de mardi à mercredi. Au total, 57 personnes ont été arrêtées depuis dimanche, mais il n’y a aucune certitude concernant l’origine de ces attaques. Pour le gouvernement Sri Lankais, c’est le groupe islamiste National Thowheeth Jama’ath (NTJ) qui est à l’origine de ces attaques, tout en se demandant « comment une petite organisation dans ce pays peut faire tout cela ». D’après le vice-ministre de la défense Ruwan Wijewardene, « les investigations préliminaires ont révélé que ce qui s’était passé au Sri Lanka avait été commis en représailles à l’attaque contre les musulmans de Christchurch », en référence aux attentas commis le 15 mars dernier contre deux mosquées de la ville néo-zélandaise de Christchurch. L’Etat Islamique a revendiqué, ce mardi en début d’après-midi, toutes les attaques ayant eu lieu ce dimanche. Des enquêtes sont toujours en cours pour établir ou non un lien entre NTJ et une possible aide de l’Etat Islamique, ou d’autre organisations étrangères.

Mesures de sécurités particulières prises par le gouvernement Sri Lankais

Ce mardi a été décrété comme jour de deuil national au Sri Lanka, et tout le pays a observé trois minutes de silence en hommage aux nombreuses victimes de ces attaques. L’état d’urgence est également entré en vigueur ce mardi dans tout le pays, les réseaux sociaux sont bloqués temporairement et un couvre-feu immédiat a été décrété.

Après avoir déclaré, dimanche, la présence d’un français parmi les victimes, l’Etat sri-lankais est revenu sur ses pas mardi en affirmant que c’était une erreur de nationalité, via un communiqué : « Le ressortissant français qui était marqué comme tué dans le communiqué de presse du ministère du 22 avril est un cas d’erreur ». Emmanuel Macron, qui avait réagi dès dimanche aux attaques par un tweet, s’est exprimé face à la presse ce mardi depuis l’Elysée, en compagnie du premier ministre japonais Shinzo Abe. « Ces actes ignobles devront être punis. La coopération internationale contre le terrorisme exige la mobilisation de tous et elle sera au cœur de nos priorité » a déclaré le président de la république.

Le Quai d’Orsay a ouvert une cellule de crise, joignable au (+33)1 43 17 51 00.

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Etudiant en école de journalisme
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