
Le film Meurtre parfait réunissant Michael Douglas et Gwyneth Paltrow est disponible sur Netflix. Et c’est le remake d’un film d’un immense réalisateur.
Le meurtre était presque parfait pour Netflix
En 1998, Andrew Davies, réalisateur du Fugitif avec Harrison Ford, réunit devant sa caméra 3 acteurs cultes (ou appelés à le devenir) : Michael Douglas, Gwyneth Paltrow et Viggo Mortensen dans le film Meurtre parfait qui est désormais disponible et à découvrir sur Netflix.
Une des figures les plus influentes de la finance américaine, Steven Taylor, ambitieux, possessif et secret, a des raisons de s’inquiéter. Sa très jolie jeune femme, lasse d’être traitée en potiche, file l’amour le plus romantique avec un peintre, David Shaw. Une fois convaincu de l’infidélité de sa femme, Taylor mène une enquête sur son rival et découvre des éléments troublants: un changement d’identité, des délits multiples et une ancienne liaison, conclue par une mort violente. Steven conçoit alors une vengeance diabolique en obligeant Shaw à tuer son épouse.
Après avoir adapté la série Le fugitif au cinéma avec succès, Andrew Davies s’attaque à un nouveau remake ici, celui d’un des géants du cinéma mondial: Alfred Hitchcock. Ce film sort la même année qu’un autre remake du maître du suspense, Psycho par Gus Van Sant.
Le crime était presque parfait pour un classique du genre
En 1954, Alfred Hitchcock réunit devant sa caméra son actrice fétiche, Grace Kelly, et Ray Milland (immense acteur du cinéma américain) dans un film amené à devenir un classique du genre : Le crime était presque parfait ! Le traitement de l’histoire s’apparente à un épisode de Columbo avant l’heure.
Tony Wendice, une ancienne gloire du tennis, s’est marié avec Margot pour sa richesse. Mais celle-ci le trompe depuis peu avec Mark Halliday, un jeune auteur de romans policiers. Craignant que sa femme le quitte et le laisse sans le sou, Tony fait appel au capitaine Lesgate et le charge d’assassiner Margot en échange d’une grosse somme d’argent.
Meurtre parfait est bien moins réussi que le film original dont il s’inspire. Le scénario était en 1954 par Frederick Knott retourne en permanence les cartes initialement déposées sur la table, faisant ainsi de la « future » victime la « coupable » idéale d’un crime commis par son mari et qui trafique les preuves au nez et à la barbe de la police. Il ne faudra qu’un micro détail pour confondre le coupable. Pour le remake, la découverte vaut pour voir l’excellent Michael Douglas en redoutable manipulateur, un rôle qui lui va ici très bien.

