Depuis l’ouverture de Polygone Riviera, les niçois jouissent d’un nouveau multiplexe de dix salles et 1800 fauteuils. Ils bénéficiaient déjà de plusieurs grands cinémas, Pathé notamment, qui en détient trois rien que dans la ville de Nice. Face à ces géants du septième art, les petites salles de quartier ont la vie dure…
Cinémas Variétés et Rialto
Bien que situés en plein centre de Nice , les cinémas Variétés et Rialto, appartenant au même propriétaire, ont du mal à faire face à une telle concurrence. Sils avaient l’habitude de se démarquer par leur diffusions de films en version originale, ce n’est désormais plus le cas. Les cinémas Pathé Paris et Pathé Massena suivent la mouvance et assurent de plus en plus de séances en VO. V&R luttent néanmoins en restant appréciés pour la qualité de leur sélection de film.
7,50 euros : tarif normal d’une séance à V&R. Pour rattraper une singularité perdue, les cinémas de quartier tentent de récupérer leur clientèle en proposant des prix plus alléchants que Pathé où la séance tarif normal revient à 11,70 euros. En revanche ce dernier mise sur la fidélisation du client puisque pour 21,90 euros par mois, il aura un accès illimité aux salles. V&R se contentent comme offre promotionnelle d’un carnet de 10 tickets pour 60 euros.
Cinéma Mercury
Ce troisième cinéma niçois bénéficie d’un statut un peu à part. Il est entièrement financé par le conseil départemental et a une obligation de non-concurrence avec les autres cinémas de Nice. Il attend donc que ses confrères ne diffusent plus les films pour les récupérer à l’affiche. Le directeur du Mercury Pascal Gaymard affirme travailler main dans la main avec les autres cinémas: « Ils ne voient pas en nous un adversaire« .
Ce cinéma est par ailleurs le plus ancien de Nice et est considéré comme un de ses patrimoines culturels phare. Créé en 1911, il a accueilli l’une des premières projections des frères Lumières.