Le Big Air, alias « le grand saut » en français, faire partie des six disciplines de ski freestyle des Jeux Olympiques d’Hiver de Pékin 2022.
La skieuse française Tess Ledeux a décroché la médaille d’argent ce mardi 8 février, lors de l’épreuve du Big Air aux JO d’Hiver Pékin 2022. Malgré ses figures impressionnantes, c’est la Chinoise Eileen Gu qui lui est passée devant avec seulement 0,75 point d’écart. Un moment de haute voltige avec des frissons garantis !
Alors, en quoi consiste cette nouvelle épreuve de ski acrobatique ? Sur quoi le jury se base-t-il pour la notation ? VL vous explique tout ce qu’il y a à savoir sur le « Big Air ».
Qu’est-ce que le Big Air ?
Il s’agit de la petite dernière des épreuves de ski freestyle : le Big Air a fait son entrée aux Jeux Olympiques cette année dans la catégorie des sports d’hiver. Cette discipline consiste à effectuer plusieurs figures au cours d’un grand saut. Au total, les skieurs et skieuses ont trois tentatives pour réaliser la meilleure démonstration possible.
Ces derniers s’élancent donc à toute vitesse, en partant du haut de la piste, pour s’envoler dans les airs grâce à un tremplin. Durant ce court instant, ils doivent enchaîner un maximum de vrilles/saltos/tourbillons avec leurs skis. L’objectif ? Être le plus original et performant possible afin de livrer une prestation générale spectaculaire.
Le système de points
« Le ski freestyle est noté de la même manière sur toutes les épreuves (…) Il y a quatre critères : Il y a l’amplitude, du haut jusqu’en bas du parcours« , explique la double médaillée olympique du pipe, Marie Martinod, à RMC Sport. Avant de poursuivre : « Il y a aussi une note sur le style. On va apprécier la façon dont on va attraper avec la main nos skis, si c’est de la bonne manière. Ce n’est pas pénalisant si on ne le fais pas mais si on fais un run super et que ton pote canadien fait le même run mais qu’il a mis plus de variété dans ses grabs, ils vont aller chercher ce genre de détails pour nous départager et lui donner l’avantage« .
Quant au troisième critère, il s’agit de la propreté de la réception. « Quand on repose nos figures, telles qu’elles soient, il faut que ce soit bien propre, les deux skis bien parallèles, que ça ne nous fasse pas nous casser en deux car il y a un impact trop fort. On va chercher la fluidité dans la réception« , poursuit la consultante membre de la Dream Team sur la chaîne sportive. Puis pour finir, la difficulté est également prise en compte, c’est-à-dire « le nombre de tours que tu fais en l’air, si c’est un double ou un triple, si tu arrives en arrière ou de face« . La minutie et l’expertise sont ainsi de mise dans le Big Air.