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Cruella, Un espion ordinaire, Tokyo Shaking … Les 5 sorties cinéma à ne pas manquer cette semaine

La 18ème adaptation en prises de vues réelles de Disney, la comédie musicale à Washington Heights, l’historie vraie de Greville Wynne…voici une sélection de 5 films à retrouver dès ce mercredi au cinéma !

Toutes les citations utilisées dans cet article proviennent du site officiel Allociné.

Cruella

Craig Gillespie est à la direction de ce nouveau Disney. Son travail sur l’anti-héroisme, notamment dans Moi, Tonya qui remporta un Oscar et un Golden Globe en 2018, le poussa a continuer dans cette lancée de focalisation des personnages qui ne sont à l’origine pas destinés à être au premier plan. Andrew Gunn, un des producteurs du film, explique : « Il se donne beaucoup de mal pour créer des films dans lesquels on comprend des gens qui agissent en dehors de la norme. Il a un sens de l’humour subtil et décalé qui s’accorde parfaitement avec l’univers de Cruella. »

Cruella est bien évidemment un personnage de Dodie Smith. Elle voit le jour en 1956 dans le livre « Les cent un dalmatiens ». Le personnage apparaitra ensuite dans l’animation Disney en 1961, puis dans l’adaptation en prises de vues réelles de 1996, ainsi que dans la suite, 102 dalmatiens de l’année 2000. C’était Glenn Close qui interprétait ce rôle dans les deux premiers films. Dans ce nouveau Disney, c’est Emma Stone qui endosse le rôle de Cruella de Vil.

Cruella est annoncé depuis 2013, la production a pris le temps de faire les choses comme il se doit. On sait également que deux types de formats ont été utilisé pour dissocier Cruella de l’antagoniste du fil, la Baronne. D’abord un 35mm assez granuleux, puis un 65mm. Craig développe cette intentions d’avoir deux univers : « Le 65 mm contient beaucoup plus d’informations. L’image est plus riche, plus luxueuse. Nous avons vraiment voulu deux esthétiques distinctes. »

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Un espion ordinaire

Le film nait grâce aux recherches de Tom O’Connor. Le scénariste, après les élections américaine de 2016, était curieux. Il s’est intéressé par la suite à l’espionnage entre les Etats-Unis et l’Union soviétique : « Oleg Penkovsky, campé par Merab Ninidze dans le film, était une source d’informations majeure pour les Américains en URSS. L’un des livres que j’ai lus disait que le contact de Penkovsky était un civil britannique du nom de Greville Wynne. C’est à ce moment-là que mon instinct de scénariste s’est réveillé ».

Un espion ordinaire est donc l’histoire vraie de Greville Wynne, ayant aidé la CIA pendant la Guerre froide pour stopper la crise des missiles de Cuba causée par le programme nucléaire soviétique. Benedict Cumberbatch, particulièrement doué dans l’interprétation d’espions dans les films (La Taupe, Imitation Game), continue sur cette lancée : « Les espions offrent une matière formidable aux comédiens parce qu’ils jouent sur le travestissement et les identités multiples, et que leurs changements d’identité sont d’une rapidité sidérante »

La réalisation de Dominic Cooke est a retrouver dès aujourd’hui dans les salles obscures, suspense garanti.

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Tokyo Shaking

Olivier Peyon, lors d’une discussion avec une amie, s’est retrouvé absorbé par le récit qu’elle lui conta. Une catastrophe qui s’était déroulé à Tokyo, le tremblement de terre de mars 2011, qu’elle avait vécu.« Elle me décrit la puissance des secousses, l’horreur du tsunami, l’angoisse montant au fur et à mesure que la centrale de Fukushima devenait hors de contrôle. La désinformation est totale, autant côté japonais qu’étranger, et pour cause, personne ne sait ce qui se passe. C’est véritablement le quotidien d’une catastrophe qu’elle me raconte. Quand vous avez tellement de choses à gérer que vous n’avez pas le temps d’avoir peur. L’envie d’en faire un film était née. »

Olivier est donc allé à Tokyo pour le tournage. Les scènes intérieurs ont quant a elles été tournés en France. Pour retranscrire à l’écran cette catastrophe, Olivier a voulu se renseigner auprès du gouvernement japonais. Celui-ci n’a pas voulu lui donner toutes les informations dont il avait besoin. Les dossiers sur l’incident de la centrale de Fukushima sont inaccessibles, le Japon « essaie de gommer Fukushima ». 

C’est Karin Viard qui est à l’affiche de ce film, jouant le personnage d’Alexandra : « Alexandra travaille dans un milieu d’hommes, le milieu de la finance. On aurait pu imaginer une femme forte, dure, cynique, comme cela s’est beaucoup vu au cinéma, américain no-tamment, mais ce n’était pas la réalité à la-quelle j’avais été confronté, les choses sont beaucoup plus subtiles. J’avais envie d’un personnage avec une certaine forme de douceur et d’empathie, ce qui ne l’empêche pas d’être un « bon petit soldat » prêt à faire le sale boulot et à avaler des couleuvres… Jusqu’à un certain point. »

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Gagarine

Cette création de Fanny Liatard et de Jérémy Trouilh fait partie de la Sélection Officielle de Cannes. C’est un hommage rendu à la cité éponyme d’Ivry-sur-Seine. Le nom de cette cité provient de Youri Gagarine, le premier homme à avoir effectué un vol dans l’espace. C’est en 2014 que la cité est officiellement considéré comme un espace à démolir. La destruction débutera quant à elle, 5 ans plus tard. Le 31 août 2019.

Les deux réalisateurs découvrent la cité grâce à des amis qui travaillaient sur la future démolition. Fanny et Jérémy étaient en charge de faire des portraits documentaires des habitants. Ils ont été touché par l’atmosphère : « On a tout de suite été happés par le lieu et les gens. Dès la première visite, on s’est dit qu’il faudrait faire une fiction ici. On n’avait jamais réalisé de fiction avant, mais ça nous semblait évident que c’était là qu’il fallait commencer ».

Le film est construit de sorte à ce que le personnage principal, Youri, entre en dialogue avec l’immeuble dans lequel il vit. Jérémy Trouilh explique : « Youri a grandi dans cet immeuble et y a développé un imaginaire à la hauteur de cette barre gigantesque. Pour lui, voir disparaître cette cité c’est voir mourir ses souvenirs et ses rêves d’enfance, mais c’est aussi perdre une communauté qu’il chérit »

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D’où l’on vient

Adaptée de la comédie musicale In The Heigts de Lin-Manuel Miranda, qui sera récompensé par quatre Tony Awards, cette réalisation de Jon M. Chu est une pure réussite en matière de comédie musicale. La film devait initialement être produit en 2009 par Universal, mais fut abandonné en 2011. Le projet est ensuite relancé en 2016. 

D’où l’on vient est donc un hommage au quartier de Washington Heights. Le réalisateur y vit depuis son plus jeune âge. Le film réunit en grande partie des habitants du quartier d’Heights. Alice Brooks, directrice de la photographie, s’est exprimé à ce sujet : « Petit à petit, pour des décors qu’on pensait construire intégralement en studio – comme les intérieurs des appartements ou du garage –, on a fini par comprendre qu’il valait beaucoup mieux être sur place et laisser les habitants participer au film. Ça donne lieu à ces moments magiques, ces petites touches qu’on n’aurait jamais pu restituer en studios et qui font la force du film. »

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À lire aussi : 5ème set, Sound of Metal…Les 5 sorties cinéma de la semaine dernière à ne pas manquer !

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