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WarnerMedia subit une vague massive de licenciements

En raison de la crise sanitaire, WarnerMedia va devoir suivre un important plan de restructuration. Son PDG a déjà annoncé une vague de 600 licenciements.

Le cinéma américain essuie un nouveau revers face à la pandémie de Covid-19. Touché par la crise sanitaire et par une offre numérique toujours plus enrichie, le géant d’Hollywood doit désormais se restructurer. Le Los Angeles Times a annoncé que le PDG du groupe WarnerMedia, Jason Kilar, a déjà prévu 600 licenciements. Et sa première cible n’est autre que les célèbres studio WarnerBros. Des films comme Tenet ou encore Wonder Woman, qu’ils ont produit et avaient prévu de distribuer cet été ont déjà subi plusieurs reports. Mais de nombreuses salles de cinéma conservent leurs portes fermées, et ce, pour une durée parfois indéterminée. Disney+ a de son côté fait le choix du streaming en prévoyant la sortie de son film Mulan sur sa plate-forme numérique.

Plusieurs maisons sont concernées

En plus de la fermeture des salles de cinéma et des reports de sorties de blockbusters vient s’ajouter la concurrence des géants du streaming. Ces abonnements, déjà tendances auparavant, ont explosé depuis le confinement et continuent de séduire. Pour rester dans la course, WarnerMedia a alors lancé sa plateforme numérique en mai. Mais les espoirs du groupe se sont avérés vains. Le Los Angeles Times a révélé que « le service de streaming ne comptait que 4,1 millions d’abonnés à la fin du mois de juin”. Pourtant, « 26 millions d’abonnés à HBO ont accès à HBO Max« . Pour faire face à Amazon, Disney+ et Netflix son PDG n’a pas tardé à réagir en lançant son groupe dans une réorganisation sonnant le glas d’une « structure vieille de plusieurs décennies » en se concentrant sur HBO Max. Deux ans auparavant, le groupe avait déjà été frappé d’une importante vague de restructuration suite à son rachat par le géant des télécommunications AT&T.

La maison d’édition DC Comics est elle-aussi contrainte de faire des cartons. Plusieurs cadres dirigeants vont devoir plier bagage. Bob Harras, le responsable éditorial de DC, Hank Kanalz, la vice-présidente Bobbie Chas et un grand nombre d’autres responsables sont les premières cibles de cette vague de licenciements. Lancée en 2018, la plateforme DC Universe pourrait quant à elle être amenée à disparaitre face à l’importante perte d’effectif qu’elle subit.

Qu’adviendra-t-il à l’industrie cinématographique ?

Arrivera-t-elle à se relever de cette crise sanitaire ? Arrivera-t-elle à ne pas subir la concurrence des géants du streaming ? Alors que WarnerBros a prévu la sortie à l’nternationale de son blockbuster Tenet, après plusieurs reports, pour fin août, le streaming est devenu une offre plus qu’alléchante. Ce choix tente également l’industrie du cinéma car il permet aux abonnés d’avoir des propositions de films toujours plus nombreuses. Seulement, cette stratégie s’opère au détriment des salles de cinéma. L’offre numérique signera-t-elle donc la fin du cinéma ? Leur coexistence est-elle une alternative possible et souhaitée ? Le groupe WarnerMedia arrivera-t-il à relever la tête ? En France, le déconfinement des salles a vu passer un public plutôt timide. La rentrée semble donc bien loin de préconiser un retour à la normale.

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