À deux ans des Jeux-Olympiques de Paris 2024, les lieux où se joueront certaines disciplines ne sont pas encore totalement fixés, notamment pour les épreuves de tir et de boxe.
C’est dans le département le plus pauvre de France, la Seine-Saint-Denis, que la plupart des disciplines auront lieu lors des Jeux-Olympiques 2024 à Paris. Mais la carte des sites change encore une fois, après que l’une des disciplines majeures des JO ait également changé d’endroit, c’est Nanterre qui accueillera les nageurs au lieu de Saint-Denis.
La carte des différents lieux devrait être présentée au conseil d’administration du comité d’organisation (Cojo), le 12 juillet prochain. En attendant, tout reste à faire pour certaines disciplines notamment le tir et la boxe.
La boxe en Seine-Saint-Denis
Après de nombreuses réflexions, le comité d’organisation et le département de la Seine-Saint-Denis ont officialisé ce mardi le premier changement : le tir ne se déroulera pas dans le département et est remplacé par la boxe. Le tir devrait avoir lieu dans la vile de Châteauroux dans l’Indre et c’est Villepinte qui accueillera les boxeurs.
La boxe : l’ADN du 93
Selon le président du département, Stéphane Troussel (PS), cet arbitrage permet à son territoire de « tirer son épingle du jeu », avec la boxe qui « colle parfaitement à l’ADN de la Seine-Saint-Denis », et représente une « attractivité pour un public jeune, avec une forte pratique sur le territoire et d’importants athlètes ». La Seine-Saint-Denis est reconnu pour ses athlètes de haut niveau dans ce sport comme la championne de boxe Sarah Ourahmoune.
Ces changements sont causés par un terrain très peu praticable pour une discipline comme le tir. Depuis cet hiver, le terrain des Essences à La Courneuve, ex-terrain de l’armée en train d’être dépollué, ne convenait plus, devenu apparemment trop petit pour abriter les épreuves de tir. Une épine du pied pour les organisateurs, qui ont déjà retouché la carte à l’automne 2020, et pour l’Etat soucieux de ne pas dépouiller le département. En revanche, ce terrain servira tout de même pour le départ du paramarathon et à l’épreuve cycliste ouverte au public.
A deux ans des JO-2024 (26 juillet-11 août), l’Etat partage la volonté du département que « la carte soit finalisée » au conseil d’administration de juillet, a fait savoir de son côté la délégation interministérielle aux JO, chargée de coordonner tous les acteurs.