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Dix séries qui ont marqué notre année 2021

Décembre, c’est le mois des cadeaux, de la bûche et des bilans. On dresse donc celui de notre année en séries, avec celles qui nous ont le plus marqués.

Exercice incontournable de fin d’année, le palmarès des séries dépend forcément des goûts de chacun. Malgré tout, certaines fictions méritent d’y figurer non seulement en raison de leurs qualités intrinsèques et du plaisir qu’on a pris à les regarder mais aussi parce qu’elles ont marqué l’année.

Voici donc les 10 séries que nous avons choisi de retenir, en 2021. 

For all mankind (Saison 2)

La deuxième saison de la dystopie spatiale de Apple TV est ambitieuse, intelligente, spectaculaire, épique… En un mot : énorme. La série signée Ronald D. Moore crée au fil des épisodes un univers alternatif fascinant, en partant du postulat que la course à l’espace entre l’Union soviétique et les États-Unis a tourné à l’avantage des premiers. Approfondissant ses personnages, réinventant la guerre froide et la conquête de la Lune, la série entremêle les intrigues et vous amène presque au bord  de la crise cardiaque. En particulier dans son dernier épisode, probablement le meilleur de toute l’année 2021. 

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Ted Lasso (saison 2)

Surprise de l’année dernière, Ted Lasso a enfoncé le clou cette saison, en réussissant l’exploit de conjuguer émotions et comédie feel good. La série, avec son coach de football américain à la tête d’un club de soccer anglais, est pleine de bons sentiments et d’humour, vous fait pleurer de rire… et presque pleurer tout court, lorsqu’elle creuse sous la surface et met à nu les failles de ses personnages et en particulier de son héros éponyme.  Avec, en outre, l’un des rebondissement les plus choquants de l’année dans la dernière scène de la saison. 

Lire notre critique de la saison 1

Them (Série anthologique – saison 1)

Série coup de poing, Them s’approprie le black horror pour nous plonger dans un récit terrifiant. La descente aux enfers de cette famille afro-américaine installée dans une banlieue cossue et surtout blanche, dans les années 1950, navigue entre horreur surnaturelle, terreur psychologique et pure barbarie. Parfois à peine soutenable dans sa violence, c’est toutefois l’image qu’elle renvoie de la société et d’un racisme structurel qui reste la plus  dérangeante. Elle est en outre représentative d’une tendance de fond, et on aurait pu citer d’autres séries comme The underground railroad  ou Lovecraft Country qui traitent, elles aussi, de la question du racisme en particulier aux États-Unis.

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It’s a sin (mini-série)

Après Years and Years  (dans notre classement 2019) , Russell T. Davies nous a offert cette année son œuvre la plus personnelle avec la sublime et douloureuse It’s a Sin. Soit l’histoire de plusieurs personnages dans les années 80, qui découvrent leur homosexualité et veulent jouir d’une vie de liberté à Londres. Jusqu’au moment où le SIDA commence à décimer la communauté gay et brise leurs rêves, engendrant discrimination, peur, rejet, souffrance et mort. Un récit bouleversant et même dévastateur dont on ne se remet pas. 

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Wandavision (Mini-série)

2021 aura été marquée par l’univers Marvel dans la sphère des séries, sur Disney +. Avant Falcon et le soldat de l’hiver, Loki et Hawkeye, WandaVision a ouvert le bal. Avec une ambition créative immense, la série a rendu un bel hommage aux sitcoms des différentes décennies, tout en construisant progressivement une histoire intrigante et complexe en lien avec le MCU – au point de susciter une multitude de théories des fans sur internet. Rattachée à ce que l’on en avait vu au cinéma, WandaVision annonce aussi avec ce que l’on y verra ensuite et marque donc incontestablement un avant et un après dans l’univers Marvel.  

Succession (Saison 3)

En trois saisons, Succession s’est imposée comme  incontournable aux yeux des critiques et a aussi trouvé son public. Ce que l’on nous présente volontiers comme une tragédie shakespearienne – la lutte intestine au sein de la famille Roy pour le contrôle de l’entreprise familiale – tient pourtant davantage d’un mélange entre soap et comédie grinçante. Des personnages odieux et / ou pathétiques, des punchlines irrésistibles, une ironie acide : c’est Dallas au karcher, une série méchante, cynique et jubilatoire. Du discours  interrompu par le « Rape Me » de Nirvana à l’affolement général lors du malaise du patriarche en passant par les dick pic, le « procès affectueux » ou la scène finale :  cette saison, Succession s’est surpassée dans le pire (et donc le meilleur).

Pose (Saison 3)

La série de Ryan Murphy termine en beauté, avec une dernière saison dans la lignée des précédentes. Pose conclut l’histoire de ses personnages LGBTQ plongés dans la culture des ballrooms new-yorkais des années 1980 / 1990, en leur offrant à chacun leur arc narratif et une issue parfois heureuse et parfois triste. Émouvante et flamboyante, joyeuse et mélancolique, Pose réussit sa sortie et restera comme une série importante, qui a mis en lumière des actrices transgenres mais surtout exceptionnelles comme MJ Rodriguez,  Dominic Jackson ou la sublime Indya Moore. 

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Schmigadoon ! (Saison 1)

Injustement passée inaperçue, la comédie musicale de Apple TV est pourtant aussi délicieuse que drôle et intelligente. Avec l’histoire de ce couple piégé dans une ville qui semble immergée dans un musical, où tout le monde peut chanter et danser à n’importe quel moment, Schmigadoon ! joue sur les codes des grands classiques du genre et se les approprie pour les réinterpréter voire les détourner. Excellents numéros chantés et dansés, séquences drôles, hommage aux comédies musicales classiques qu’on adore et message hyper positif : que demander de plus ? 

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Maid (Mini-série)

Maid nous raconte l’histoire de Alex, une jeune mère qui se retrouve en situation de précarité économique et sociale, après avoir quitté un compagnon violent. Résiliente et courageuse, prête à tout pour sa fille, Alex est un personnage fort, que l’on suit dans un récit dur et sans concession. En nous immergeant dans sa vie, faite de désillusions et de difficultés mais aussi d’espoir et de solidarité, Maid met en lumière un sujet prégnant  avec beaucoup de sensibilité. Mention spéciale à Margaret Qualley et Andy MacDowell, mère et fille à la ville comme à l’écran, brillantes dans le rôle des deux personnages principaux.

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En thérapie (Saison 1)

Nous n’avons sélectionné qu’un nombre limité de séries, une limitation d’autant plus frustrante que plusieurs productions françaises sont au bord de cette liste. S’il ne fallait en garder qu’une, l’autrice de ces lignes choisirait En thérapie. Brillante adaptation de la série israélienne BeTipul (du reste déclinée dans de nombreuses autres versions dont le In treatment américain), En thérapie conserve les codes de l’originale tout en parvenant à s’en affranchir, notamment en s’inscrivant dans les suites des attentats du 13 novembre. Portée par, entre autres comédiens, le fantastique Frédéric Pierrot, le drame psychanalytique de Arte frappe juste et fort. 

About author

Traductrice et chroniqueuse, fille spirituelle de Tony Soprano et de Gemma Teller, Fanny Lombard Allegra a développé une addiction quasi-pathologique aux séries. Maîtrisant le maniement du glaive (grâce à Rome), capable de diagnostiquer un lupus (merci Dr House) et de combattre toutes les créatures surnaturelles (vive les frères Winchester), elle n'a toujours rien compris à la fin de Lost et souffre d'un syndrome de stress post-Breaking Bad
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