Depuis le mois de novembre 2018, un sujet fait débat. La cause ? L’annonce faite par le gouvernement, de vouloir augmenter les frais d’inscription dans les universités françaises, pour les étudiants non-européens.
L’objectif ministériel
L’augmentation des frais d’inscription fait débat. Depuis l’annonce faite par le Premier ministre, au mois de novembre, nombreux sont les étudiants et universitaires qui se mobilisent pour demander le retrait de cette proposition. Car elle propose une augmentation drastique des frais d’inscription pour les étudiants étrangers hors union-européenne. De l’ordre d’un tiers du coups de la formation réelle. Autrement dit, les frais d’inscription en licence passeraient de 170€ à 2 700€ environ.
Mais cette mesure a un but : permettre aux étudiants étrangers les moins fortunés de toucher des bourses d’études, financées par les plus riches. Aussi, le but recherché est d’augmenter le nombre d’étudiants étrangers d’ici à 2027, en passant de 320 000 à 500 000 étudiants par an. De même, cela permettrait d’améliorer les conditions d’études dans les universités.
La fronde des universités
Pour les universitaires, cette motion va à l’encontre d’un des principes fondamentaux de l’université française : une université ouverte à tous.
Bien convaincu de la non-utilité de cette hausse, certaines universités ont tout simplement décidée de ne pas l’appliquer. C’est le cas de l’Université Lumière Lyon 2, qui a fait savoir cette semaine, que la hausse ne sera pas appliqué à la rentrée. Mais Lyon 2 n’est pas la seule, d’autre ont aussi pris cet initiative. C’est le ca de l’université Clermont-Auvergne, de Toulouse Jean Jaurès ou encore de Renne 2.