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Morandini, de nouveau face à la justice dans l’affaire des castings dénudés

Près de deux ans après la nouvelle plainte déposée à l’encontre de Jean-Marc Morandini dans l’affaire des castings dénudés, le démêlé judiciaire reprend de plus belle.

L’historique des évènements

L’affaire Morandini éclate en juillet 2016. Dans un article, l’hebdomadaire Les Inrocks enquête sur les pratiques douteuses de Jean-Marc Morandini autour de sa websérie Les Faucons. Le programme dit dépeindre le quotidien de jeunes footballeurs – joués par des comédiens – dans toutes les scènes de leur vie. Mais les conditions de casting et de tournage sont plus sombres. Une première enquête est ouverte durant l’été 2016. Les cinq comédiens déposent leur plainte. Ils dénoncent tous le comportement abusif de JMM lors des castings et tournages, qui utilisait le prétexte de sa websérie pour « satisfaire ses fantasmes sexuels« , avance Le Parisien. Jean-Marc Morandini récuse ces accusations. Il ne prendra la parole qu’une fois pour plaider son innocence, lors d’une conférence de presse organisée après la publication de l’enquête des Inrocks.

« Je n’ai jamais forcé quiconque à avoir des relations sexuelles avec moi, et je vais vous le dire, car c’est sous-entendu dans ces papiers dégueulasses, je n’ai jamais couché avec un mineur » — Jean-Marc Morandini, lors de la conférence de presse.

Image extraite de la série Les Faucons, épisode 2 – Les Inrocks

Par ailleurs, le parquet de Paris classe l’affaire sans suites – en janvier 2017 – car les « infractions (sont) insuffisamment caractérisées« . La justice argue que les victimes étaient légalement consentantes lors des castings dénudés. Maître Thierry Vallat, l’avocat de trois des acteurs réplique et accuse le « système d’un prédateur sexuel« .

A lire aussi : Affaire Morandini : L’enquête pour harcèlement sexuel classée sans suite

Les comédiens de la websérie notent cet échec. Trois d’entre eux – désormais âgés de 21 à 27 ans – décident de continuer la poursuite en justice et constituent partie civile. Si le laps de temps est si important entre la nouvelle procédure et la désignation d’un juge d’instruction, cela est dû aux 4.000 euros demandés par la justice pour consignation par partie civile. Une telle somme réduite à 500 euros par personne. Maître Thierry Vallat, toujours en charge de l’affaire, espère que ses clients puissent confronter l’homme qu’ils accusent.

Et maintenant ?

L’affaire des castings dénudés ne connaît pas encore de grand dénouement. Jeudi 16 août, les investigations reprennent activement. Le Parisien annonce la désignation d’un juge d’instruction après plus d’un an et demi d’attente. Céline Gaudillère va instruire l’information judiciaire pour « harcèlement sexuel » et « travail dissimulé« . Les comédiens poursuivent leurs accusations. L’animateur de CNews les aurait poussé à s’exhiber complètement nus dans des scènes de masturbation pour le tournage de la websérie.

Une deuxième enquête pour « corruption de mineurs aggravée »

Jean-Marc Morandini doit faire face à une double accusation. D’un côté, les comédiens de sa websérie refusent de laisser tomber leur plainte. De l’autre, l’animateur est mis en cause pour « corruption de mineur aggravé« . Cette fois-ci, la justice le place sous contrôle judiciaire et le met en examen. La plainte stipule des échanges suggestifs de SMS avec des mineurs et des castings dénudés dans son domicile.

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Etudiante en bicursus Droit et Histoire - Sorbonne et Assas
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