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Tournage | LT-21 (OCS) : la série qui vous fera tout oublier

Mercredi 29 juin 2022, OCS organisait une visite du tournage de sa nouvelle série LT-21. Commencé en Bretagne, le tournage se termine en Île de France. Reportage.

11h30, centre hospitalier de Juvisy-sur-Orge. Le tournage de la série LT-21, de OCS, a « privatisé » les troisième et quatrième étages de cet hôpital de l’Essonne. « On change de séquence ! ». Les techniciens s’activent. Les caméras se déplacent, le décors est préparé pour la deuxième scène de la matinée. On y voit trois personnages discuter dans ce qui s’apparente à un cabinet médical. « On se met en place, moteur demandé ! ». Après une première répétition, tout est prêt. « Ça tourne ! ». Soudain, plus un bruit, plus un mouvement. Silence total sur le plateau. « Action ! ». Les « backstages » sont figés, les acteurs jouent, et tout reprend normalement au « Coupez ! ».

Une idée déjà rodée avant même le COVID-19

La série imaginée par Melisa Godet vient en réalité d’un rêve. Alors qu’elle travaillait sur un appel d’offre OCS, avec pour thème la mémoire, elle imagine un virus qui ne fait pas de morts mais fait tout oublier aux malades. La série se tourne autour de l’histoire d’amour entre deux médecins, Asia et Gabriel. Ce dernier, touché par le virus, a oublié qu’il aimait Asia. Elle espère donc retrouver son amour mais est emmenée sur une île mystérieuse. Ici, l’opération Hérédis a sélectionné une poignée d’intellectuels. L’objectif est de les protéger du virus pour préparer le monde d’après. Mais un groupe de résistants, la Métanoïa, voit les choses autrement : et si tout oublier était l’occasion de repartir à zéro ?

« C’est presque un drame romantique, c’est ça qui fait que la série est passée a travers les mailles du filet et a pu être tournée malgré le contexte, explique son auteure. C’est une série de genre. » La pandémie a commencé… un mois après le rêve de Melisa ! Alors que l’écriture totale du scénario a pris presque une année, la pandémie n’a eu qu’un rôle « scientifique » dans la série. « On a travaillé avec un virologue qui avait beaucoup étudié Ebola, explique Emma Jouvet, co-productrice de la série. Il nous a posé beaucoup de questions auxquelles on aurait pas penser, ce qui nous a permis d’enrichir le scénario. »

Revisionnage, conseils, ajustements, après dix minutes de discussion, c’est l’heure de la deuxième prise. Bis repetita, ça tourne, silence total, et action. Pour cette scène, il aura fallu trois prises en plan large. Changement d’angle de caméra, il faut ensuite retourner la scène en restant focalisé sur chacun des personnages. Au total, une scène d’une minute et quarante secondes aura pris près de deux heures à être tournée.

« On a mis l’argent là où il le faut »

Emma Javaux, co-productrice, explique les principales contraintes de la série. Tout d’abord, le budget était limité. « On a réussi à négocier avec la région Bretagne qui nous a beaucoup soutenu. On a pu tourner dans des forts mais aussi dans la base militaire marine de Lorient » raconte-t-elle. En effet, la série nécessitait deux lieux distincts : un hôpital et une sorte d’Ile mystérieuse. Pour la partie hôpital, l’équipe n’a rien trouvé en Bretagne. Le tournage s’est alors déroulé en partie dans un hôpital d’Auteuil et l’autre à Juvisy-sur-Orge. La Bretagne se prêtait parfaitement à l’autre besoin.

La série, 8 épisodes, devait se tourner très vite. Pas de place pour la déconcentration. La production a alors cherché des acteurs travailleurs, prêts à jouer dans des conditions un peu spéciales. Ainsi, Arnaud Valois, Léonie Simaga et Olivier Rosemberg notamment ont accepté leur rôle. « On a travaillé avec de formidables acteurs. Ils savaient à quoi s’attendre et ils ont joué le jeu. On est très content de ça » se réjouit Emma Jouvet. Sans un budget exorbitant, l’équipe à su construire une série qui s’annonce grandiose. « On a mis l’argent là où il le faut » conclut la co-productrice. Si rien n’est encore fixé, la série devrait sortir en fin d’année 2022 ou début d’année 2023.

Pratiquement la fin de tournage

14h00, la scène est tournée et c’est l’heure de la pause déjeuner pour toute l’équipe. Tout le monde se rend un peu plus loin, sur l’un des parkings de l’hôpital. Buffet pour l’entrée, rôti de veau ou thon pour le plat, fruits en dessert. Un menu garni pour l’équipe, qui en est au quarantième jour de tournage, sur 45 prévus. La fatigue est au rendez-vous. Il existe alors deux écoles : celle qui prend le temps de manger, de se dégourdir et se divertir avant la reprise du tournage. Il existe aussi celle qui mange en vitesse avant de partir faire une sieste sur les matelas installés au 4eme étage de l’hôpital.

*Orange Studio et Have A Good One sont coproducteurs et co-distributeurs de la série

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