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Le 25 juin en trois dates

Au cours de l’histoire, de nombreux événements se sont déroulés un 25 juin. Voici trois épisodes marquants, plus ou au moins familiers au grand public.

25 juin 841

Charlemagne meurt le 28 janvier 814. Il laisse derrière lui un héritage considérable avec notamment un empire immense. Son fils unique, Louis dit le « Pieux » lui succède. Dès lors, les tensions et les dissensions se font sentir au sein de l’immense territoire. Des contestations apparaissent notamment en Germanie. Malgré tout l’empire parvient à garder son unité jusqu’au décès de Louis le Pieux en 840. La situation va alors totalement changer et ses trois fils, Lothaire, Louis, Charles, vont se disputer l’héritage de l’empire. Les premier, aîné, hérite du titre impérial et voit se liguer contre lui ses deux frères. La guerre est désormais inévitable

Bataille de Fontenoy-en-Puisaye

Le 25 juin 841, les deux armées s’affrontent à Fontenoy-en-Puisaye, en Bourgogne. Après une lutte féroce, la faction de Louis et Charles l’emporte sur celle de Lothaire. Ce dernier pensait tenir la victoire mais le renfort de Guérin, duc de Provence, renverse la tendance et le cours de la bataille s’en voit irrémédiablement inversé. Ce combat va figer les différents rapports, d’adversité entre Lothaire et Charles/Louis et de soutien mutuel entre Louis et Charles. Cette alliance sera confirmer l’année suivante lors du Serment de Strasbourg. Par la suite, un compromis à Verdun (traité de Verdun, 843) consomme le morcellement de l’empire en trois zones et dessine les lignes de l’Europe occidentale actuelle.

25 juin 1928

La loi du 7 germinal an XI (27 mars 1803) met en place le franc germinal. Napoléon confirme ainsi le franc comme unique unité monétaire française et s’inscrit dans la continuité de la loi du 7 avril 1795, fruit de la Révolution. Concrètement, il fixe la valeur de cette monnaie et lui confère une véritable stabilité. Le franc germinal a pour particularité d’être une monnaie bi-métallique. Cela signifie qu’elle repose sur deux métaux différents, en l’occurence l’argent et l’or. Néanmoins, ce rapport or-argent va finir par se déséquilibrer, mettant en péril l’équilibre de la monnaie. Surtout, la première guerre mondiale et ses nombreux emprunts vont faire dégringoler la valeur du franc germinal. Devant  le refus des États-Unis d’éponger les dettes de guerre, il perdra ainsi 80% de sa valeur en six ans, de 1918 à 1924.

25 juin 1928 : le franc Germinal disparaît
Le président du Conseil Raymond Poincaré dévalue le franc. Celui-ci ne vaut plus que le cinquième de la contrepartie en or du franc d’avant 1914, le franc Germinal, créé par Napoléon Bonaparte… https://t.co/Uf06nvzp8p pic.twitter.com/5knnGcMVyv— Herodote.net (@herodotenet) 25 juin 2019

S’ensuit une importante crise financière qui va meurtrir profondément l’économie française. Raymond Poincaré, président du conseil, prend alors la décision de dévaluer largement la monnaie. Par la même, il met fin au au bimétallisme le 25 juin 1928. Il s’agit de la fin du franc germinal. Désormais, le franc sera rattaché à l’étalon-or et simplement défini par « 65,5 milligrammes d’or fin au titre de 900/1000 de fin ».

25 juin 1950

Depuis la fin de la seconde guerre mondiale, les tensions entre les deux géants, URSS et USA n’ont cessé d’augmenter. En point d’orgue, le blocus exffectué sur Berlin Ouest pour tenter de s’approprier l’ensemble de la ville. Ils vont finalement trouver un théâtre d’affrontement. En effet, dans la nuit du 24 au 25 juin, les troupes Nord-Coréennes, fortes de 600000 hommes, franchissent le 38ème parallèle. Elles violent ainsi la frontière mise en place tacitement puis officiellement après la reddition japonaise en 1945. Cette invasion de la Corée du Sud est précédée de nombreux incidents de frontières. C’est le début de la guerre de Corée. Devant l’avancée foudroyante des nord-Coréens, les Etats-Unis interviendront rapidement. Bien que l’URSS ne s’impliquera jamais officiellement, il s’agit bien là d’une guerre entre les deux géants. Elle sera finalement aussi meurtrière qu’inutile, débouchant in fine sur un statut quo territorial, la Corée demeurant coupée en deux avec des frontières identiques à avant 1950.

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