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On a vu pour vous … les deux premiers épisodes de Brocéliande, première série de Nolwenn Leroy

Brocéliande est la dernière des grandes productions initiées par TF1 et portée par Nolwenn Leroy. Nouvelle réussite de la chaîne ?

Brocéliande rejoue la légende celte

Toute cette année, TF1 a initié de nombreuses nouvelles séries, essentiellement de nouvelles marques qui ont globalement rencontré leur public. Avec Rivière-Perdue et maintenant Brocéliande, la mini série événement est également nourrie par de grandes histoires au casting riche qui assurent de tenir en haleine le spectateur. Et comme sur les autres série, Brocéliande s’appuie sur un casting solide, porté notamment par la présence de Nolwenn Leroy dans le rôle titre d’une série (après un guest dans Capitaine Marleau). En posant son décor et son action en ce lieux mythique de la légende arthurienne, la série sème le doute sur ses intentions et jusqu’où elle peut / veut aller, y compris dans son genre, proche de grandes sagas qui l’ont précédé.

Biologiste reconnue et admirée, Fanny Legoff vit depuis plus de quinze ans à Paris, après avoir quitté la fac de Brocéliande pendant ses études à la suite de la disparition de sa meilleure amie Laura pour laquelle elle avait été soupçonnée. Lorsque Fanny reçoit un colis contenant une serpe recouverte de sang séché et une lettre l’accusant à nouveau d’être la responsable de la disparition de Laura, elle décide de revenir sur les lieux, 15 ans après le drame. En acceptant de participer à un séminaire de la fac de biologie de Brocéliande, Fanny retrouve alors des lieux qu’elle connaît bien et qui sont chargés de souvenirs. Mais peu de temps après son arrivée, une de ses élèves disparaît de la même façon que Laura… Dans les deux cas, Fanny est la dernière personne à les avoir vues en vie. Pourquoi l’histoire se répète-t-elle ainsi ? 

Une histoire encore insoupçonnée

Difficile de savoir ce que sera au final Brocéliande ! Ce que l’on sait c’est que la série dans ses deux premiers épisodes plante parfaitement le décors d’une intrigue qui s’annonce prenante et qu’on espère ne pas être une énième déclinaison de la saga et des secrets de famille enfuis.

Elle commence déjà par poser les bases de son histoire en les répartissant sur les deux premiers épisodes : une histoire qui se répète dans une forêt bercée de mystères et propice aux contes de fées ; des personnages complexes, y compris l’héroïne ; et une pincée d’ésotérisme, trop clairsemé pour qu’il demeure la solution finale.
La série convoque ici de nombreuses références ou renvoie à des types d’histoires très différentes. Mais s’il y a une certitude : aucune de ces séries ne ressemblent à la fin à ce qu’elle était au début. Tout serait trop simple ! La série nous prouve ici qu’elle sait ménager ses surprises, parfois au détriment de certains personnages trop exploités.

La vraie bonne surprise de la série tient dans les mains de Nolwenn Leroy qui se révèle être excellente dans ce rôle qui rappelle celui de Neve Campbell dans la saga Scream (on espère que Brocéliande puisse aller dans une direction aussi intense). A ses côtés, de très beaux guests dont Marie-Anne Chazel qui convoque, de part son personnage, la mythologie propre à ces lieux, sans en faire trop. Et on notera la partition rapide mais toujours efficace, entre innocence et force, de Margot Heckmann que l’on avait déjà apprécié dans la série Prométhée déjà sur TF1.

Si le final du 2ème épisode amène à quelque chose « d’attendu », la manière dont survient cette révélation a de quoi nous promettre des rebondissements pour le moins intéressants dans la suite de l’intrigue. Si tant est que la série emprunte ce chemin là !

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Rédacteur en chef du pôle séries, animateur de La loi des séries et spécialiste de la fiction française
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